Eglise protestante Saint-Arbogast

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Genre du destinataire

De protestants

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Arbogast

Titre courant

Eglise protestante Saint-Arbogast

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Lampertheim ; rue de l'Eglise

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Mundolsheim

Adresse de l'édifice

Eglise (rue de l')

Références cadastrales

1982 01

Partie constituante non étudiée

Enclos ; cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle (?) ; 13e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1874

Auteur de l'édifice

Brion Jacques Albert (architecte)

Description historique

Du premier édifice qui pourrait remonter à l'époque romane, il subsiste la tour sur trois niveaux. En 1699, fut élevée une nouvelle nef qui fut l'objet en 1787 d'un projet d'agrandissement dessiné par Salins de Montfort, abandonné à la veille de la Révolution. Ce n'est qu'en 1874, que l'église fut reconstruite sur des plans de l'architecte Jacques-Albert Brion qui, tout en remployant la chambre des cloches, rehaussa la tour et la couronna d'une flèche. La date figure gravée sur le tympan du portail percé dans l'ancienne tour. La paroisse, citée à partir de 1371, opta pour la réforme dès 1526. En 1738 fut introduit le simultaneum qui dura jusqu'en 1885, date de la consécration de la nouvelle église catholique. l'ancien édifice remanié fut alors entièrement réservé aux protestants. Le cimetière autour de l'église, qui, au 18e siècle, était encore ceint d'un fossé, vestige d'une fortification médiévale, fut désaffecté en 1864.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; maçonnerie ; enduit

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Commentaire descriptif de l'édifice

La tour-porche à trois niveaux anciens marqués par des corniches présente des chaînes d'angle en pierre de taille. On distingue l'exhaussement de la tour juste au-dessus des baies géminées à la différence de taille de la pierre dans les chaînes. Elle est percée de meurtrières au deuxième niveau et de baies géminées, en plein cintre, à colonnette centrale au troisième niveau. La baie orientale qui sert de passage vers le comble de la nef a cependant gardé sa colonnette centrale. Du côté nord subsistent des vestiges de frises d'arceau. La nef conserve des fragments d'arcature remployés dans deux baies sud. La nef à cinq travées se prolonge par un chevet à pans coupés muni d'une sacristie.