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Plateforme ouverte du patrimoine

Eglise paroissiale Sainte-Barbe puis Sainte-Marie-Madeleine puis église protestante

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Genre du destinataire

De luthériens

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Église luthérienne

Vocable - pour les édifices cultuels

Sainte-Barbe ; Sainte-Marie-Madeleine

Titre courant

Eglise paroissiale Sainte-Barbe puis Sainte-Marie-Madeleine puis église protestante

Localisation

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Ingwiller ; rue du Général-Goureau

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bouxwiller

Adresse de l'édifice

Général-Goureau (rue du)

Références cadastrales

1958 01

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 12e siècle ; 15e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

L'église est attestée, comme propriété de l'abbaye de Neuwiller, en 1178. Elle fut dédiée en premier lieu à sainte Barbe qui fut plus tard associée à sainte Marie-Madeleine. Avec la Réforme (introduite en 1570 par Philippe IV) l'église passa aux protestants (luthériens). Le simultaneum fut introduit en 1682 et supprimé en 1893. La partie la plus ancienne de l'église correspond aux deux niveaux inférieurs du clocher, ancienne tour-choeur, dont la construction se situe au 12e siècle, d'après certaines caractéristiques du rez-de-chaussée voûté, probablement dans le dernier quart du siècle (ébauche de décor sur la clé de voûte cruciforme et type des chapiteaux cubiques). Le niveau du beffroi roman a disparu. Les étages supérieurs de la tour datent des travaux de 1846 et 1898, la flèche a été reconstruite en 1976. La partie occidentale charpentée de la nef daterait (selon Rahtgens) du 14e siècle. La partie orientale de la nef fut reconstruite au 15e siècle, d'est en ouest, selon le plan des églises-halles, avec trois vaisseaux voûtés, sur la longueur de deux travées ; la troisième fut amorcée ainsi que l'atteste le départ des nervures en place. Le porche sud et la sacristie furent érigés à la même époque. Les érudits se basent sur le millésime d'une pierre en remploi pour dater les parties gothiques de 1498. La façade occidentale fut reconstruite en 1846, époque à laquelle la plupart des fenêtres furent refaites. L'église fut réaménagée à la fin du 19e siècle, suite à la suppression du simultaneum, en même temps que la tour fut remaniée et surhaussée, probablement par l'architecte Heinrich Hannig dont la signature figure sur un projet. En 1959 la nef fut à nouveau ouverte sur l'ancien choeur roman qui fut aménagé en chapelle baptismale. Le cimetière qui entourait l'église primitive était peut-être fortifié car les petites maisons qui l'encerclaient, représentées sur le plan cadastral de 1831, suggèrent une construction contre un mur d'enceinte, dans un fossé. Le cimetière fut supprimé en 1846.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; petit appareil ; enduit partiel

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Commentaire descriptif de l'édifice

Eglise-halle orientée, de style gothique, avec ancienne tour-choeur romane à partie supérieure néo-gothique. Façade occidentale entièrement appareillée en grès, également néo-gothique, avec perron à garde-corps et frise d'arceaux néo-romane sous les rampants du pignon. Sous la rose ajourant ce dernier se situe la pierre de 1498. Un petit porche voûté d'ogives donne accès à la nef, côté sud. Celle-ci comporte une partie occidentale à plafond lambrissé, avec tribune en fer à cheval, ouverte sur une halle orientale à deux travées de trois vaisseaux voûtés d'ogives. Les nervures, simplement profilées (2 cavets dégagés par un listel) , font pénétration dans quatre colonnes polygonales, trois colonnes engagées ou reposent sur les consoles des murs est, nord et sud. Les départs des nervures d'une troisième travée vers l'ouest sont conservés. Cinq clés de voûte sont, ou étaient, sculptées (rosace, Agneau de Dieu, triquètre de lièvres, écu bûché peint du lion des Lichtenberg, écu peint des armes d'Ingwiller) et une clé est évidée (pour le passage d'une statue du Christ de l'Ascension ?). Les deux colonnes orientales conservent, sculpté sur un culot (destiné à porter une statue ?) , un écu bûché. La tour, de plan carré, est entièrement appareillée en grès. La partie romane n'est ajourée que par une petite baie orientale en plein cintre et par un petit jour en archère ; elle conserve la trace de la nef romane sur la face ouest de la tour (visible dans le comble de la nef actuelle). Les niveaux supérieurs sont couronnés par une coursière périphérique. Au rez-de-chaussée, dans l'ancien choeur, voûte d'ogives à nervures massives (bandeau large avec tore) et clé cruciforme avec ébauche de médaillon central ; dans les angles, colonnette à chapiteau cubique avec demi cercles gravés. Au nord de la tour, sacristie voûtée d'ogives, au sud, corps de bâtiment avec escalier moderne desservant les étages de la tour.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Description de l'iconographie

Rosace ; armoiries ; triquètre de lièvres ; Agneau de Dieu

Commentaires d'usage régional

Tour choeur,église halle,lambris,coursière,perron,colonne,style néo-gothique

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM67014169 ; IM67014172 ; IM67014171 ; IM67014166 ; IM67014168 ; IM67014167 ; IM67014170 ; IM67014165

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Parent Brigitte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31