Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineAbbaye de bénédictins
Abbaye de bénédictins

Référence de la notice
IA67009916
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
15 octobre 2009
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe ; Fritsch Emmanuel
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Abbaye de bénédictins
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
abbaye
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
de bénédictins
Vocable, pour les édifices cultuels
Saint-Pierre ; Saint-Paul
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Neuwiller-lès-Saverne ; cour du Chapitre
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Alsace
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Bouxwiller
Adresse de l'édifice
Chapitre (cour du)
Références cadastrales
1988 03
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Auteur de l'édifice
Description historique
L'abbaye semble avoir été fondée vers 720, 730, par l'évêque de Metz Sigebald pour des moines bénédictins. En 846 peut-être, le chorévêque Lantfrid y fait transférer les reliques de saint Adelphe, dixième évêque de Metz. Neuwiller devient alors un important centre de pèlerinage. Le monastère brûle en 1177, ce qui entraîne la reconstruction progressive de l'église et des bâtiments conventuels. Dès le 13e siècle, les avoués de l'abbaye, les sires de Lichtenberg, accaparent peu à peu les biens et droits des moines. En 1496, l'abbaye bénédictine devient un chapitre de chanoines, auquel est incorporé l'ancien chapitre de Saint-Adelphe ; l'établissement est dirigé par un prévôt ; il compte alors dix-huit canonicats et six vicariats. En 1525, les paysans révoltés pillent le monastère et dévastent l'église. L'année suivante, l'évêque de Metz transfère six canonicats, avec leurs revenus, à la nouvelle collégiale de Fénétrange. En 1614, le nombre des chanoines est réduit à sept. La guerre de Trente Ans achève la ruine économique du chapitre collégial, écrasé par les réquisitions. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle se situe un véritable renouveau, dû au prévôt Lambert de Laër (1678-1709). Les statuts de 1709 fixent le nombre des chanoines à quatorze. En 1725, ces derniers sollicitent l'autorisation de s'établir à Saverne, ce que l'évêque de Strasbourg leur refuse. Leurs logis, dispersés dans l'enclos, étaient alors en mauvais état. Les reconstructions se situent au milieu du siècle, l'hôtel du prévôt date de 1748, la fontaine de 1751-1752 et trois nouvelles maisons canoniales de 1766. Une grande cour est créée vers cette date au nord de l'église, grâce à la suppression du cimetière et de la chapelle Saint-Nicolas du 11e siècle. Le cloître, au sud de l'église, figure encore sur le plan de 1753, mais n'apparaît plus sur celui de 1780 ; il n'était pas voûté, son sol était plus bas que celui de l'église à laquelle les moines accédaient par un escalier et une porte dans la face ouest du bras sud du transept (deux fragments de chapiteaux romans, découverts l'un dans le mur de l'enclos et le second dans une élévation de la maison canoniale abritant le presbytère, sont supposés provenir du cloître). L'aile sud (détruite) des bâtiments conventuels existait encore en 1780. Au moment de la Révolution, le chapitre de chanoines disparaît ; les maisons canoniales sont vendues en 1792. L'ancienne église abbatiale, dans laquelle les offices paroissiaux avaient déjà lieu au milieu du 18e siècle, devient siège de la paroisse.
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
L'enclos conventuel est bordé au sud et à l'ouest par l'enceinte urbaine. Côté est de la cour, vers la rue du Général Koenig, se situe l'entrée médiévale du 13e siècle. Elle comprend deux niveaux en pierre de taille ; le niveau supérieur a été partiellement refait en pan de bois (après la guerre de Trente ans ) ; le passage est voûté, l'arc en plein cintre, côté rue, est gothique, surmonté d'un arc de décharge, un tronçon de corniche en grès subsiste ; de part et d'autre se situent une maison de chanoine et une maison de vicaire, du 18e siècle. Un pilier monumental en grès et la trace au sol d'un second, correspondent à la porte de l'allée qui traversait le cimetière pour donner accès à la chapelle Saint-Nicolas (dont subsistent les "fondations") et à la porte nord de l'église, réservée aux fidèles. Au sud de l'église s'élève l'aile orientale des bâtiments conventuels, renfermant l'ancienne salle capitulaire. Au nord-ouest de la cour, se situe une entrée secondaire avec passage ouvert au rez-de-chaussée d'une maison du 18e siècle, habitée par deux chanoines. L'hôtel du prévôt et trois maisons canoniales sont alignées sur le côté ouest de la Cour du Chapitre où se situe la fontaine.
Commentaire d'usage régional
arc en plein-cintre
Date de l'enquête ou du récolement
2000
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier avec sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel£Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31

Référence de la notice
IA67009916
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
15 octobre 2009
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe ; Fritsch Emmanuel
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