Église paroissiale ; chapelle
Saint-Etienne ; Sainte-Marie
Chapelle
Chapelle Sainte-Marie, ancienne église paroissiale Saint-Etienne
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Mackenheim ; rue du Cimetière
Anciennement région de : Alsace
Marckolsheim
Cimetière (rue du)
1983 04
En village
Cimetière
15e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
Cette construction de plan carré et toit à croupes est le dernier vestige de l'ancienne église paroissiale du village. Dédiée à Saint-Etienne, elle prenait place dans le noyau urbain nommé "Obermackenheim" dépendant de l'abbaye strasbourgeoise Saint-Etienne jusqu'au 15e siècle et pourrait également avoir rempli cette fonction auprès de la population de l'autre noyau appartenant à l'évêché de Strasbourg. Si un recteur qui lui est attaché est cité au début du 14e siècle (1300) , l'église n'est mentionnée de manière certaine qu'en 1310. Au 16e siècle elle fait l'objet de modifications et sert de nécropole aux derniers membres masculins de la famille des Walbach-Machenheim, Guillaume et Jean-Jacques. Les armes du second figurent sur un linteau dans le choeur. En usage jusqu'en 1864, elle perd sa fonction de paroissiale au profit de la nouvelle église bâtie dans le centre du village formé par la fusion des noyaux qui eut lieu au 18e siècle. Cette perte d'importance c'est traduit par la suppression du vaisseau, de la sacristie et de la partie supérieure de la tour choeur. La toiture actuelle a été posée à cette occasion et une petite nef a été ajoutée au même moment ou au cours de la 1ère moitié du 20e siècle. Par contre le cimetière qui l'entourait depuis le moyen-âge a été maintenu à sa place et continue à être employé à cet usage. L'ensemble de l'édifice a fait l'objet d'une restauration lors du jubilé de 1933-1934.
Maçonnerie ; enduit ; grès
1 vaisseau
De nos jours la chapelle se compose d'un clocher choeur et d'une petite nef d'une travée. Accolée sur la face ouest celle-ci est plus étroite que le volume qu'elle précède. De plan quadrangulaire le choeur dispose de chaînes d'angle harpées côtés sud-est et nord-est et de contreforts saillants sur ceux du nord-ouest et sud-ouest. Orientés selon un axe nord-sud, ces excroissances sont les vestiges probables des murs de chevet de la nef supprimée. Une haute baie axiale à chambranle en arc brisé occupe la partie inférieure du mur de chevet. Deux oculi, disposés de manière non symétrique, prennent place de part et d'autre de l'ouverture. Tous trois sont actuellement obturés. Seule la fenêtre en plein cintre occupant le pan sud fournit un apport de lumière. Sur le pan nord apparaissent les témoignages d'une porte communicant avec le choeur depuis ce qui fut vraisemblablement une sacristie. La partie apparente de ce linteau en arc comporte sur la face intérieure de la clef deux écus accolés ornés des armoiries des Walbach ( d'argent à deux écussons de gueules supportés par une étoile à six rais d'or) et des Blumeneck (fascé d'azur et de nébulé d'argent). Desservie par une porte en plein cintre, éclairée par deux petites ouvertures latérales et couverte d'un toit à pans, la nef est voûtée en berceau. Elle ouvre sur le choeur voûté d'arrêtes. Le cimetière de plan quadrangulaire est clôt d'un mur en moellons partiellement enduit. Un portail muni de piédroits en grès rose avec amortissement se positionne axialement sur le pan ouest du champ de repos.
Portail,porte en plein-cintre,chaîne d'angle harpée,baie en plein-cintre,arc brisé
Mauvais état
IM67014598 ; IM67014600 ; IM67014602 ; IM67014599 ; IM67014596 ; IM67014597 ; IM67014601
À étudier
2000
© Inventaire général
2002
Brunel Pierre ; Haegel Olivier
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31