Mirador
Ensemble de 8 miradors faisant partie de la clôture du camp
Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Natzwiller
Anciennement région de : Alsace
Schirmeck
Struthof
1986 07
En écart
Camp de concentration
IA67013274
2e quart 20e siècle
Sous la période allemande, l'ensemble des zones annexes gardées et clôturées par des réseaux de fil de fer barbelé (simple ou double clôture) , étaient pourvues à chaque changement de direction, d'un poste de guet et pour le camp des détenus, de miradors, de conception assez simple. Il ne reste rien des postes de guet des zones annexes (camp-bas, zone d'extension sud et ouest du camp principal). Seuls, les miradors du camp principal ont été conservés, mais profondément transformés durant l'occupation du camp par l'administration pénitentiaire française entre 1945 et 1949, à l'instar de la mise en place de la double porte de l'entrée principale. Ils présentent donc actuellement une vision partiellement déformée de leur aspect sous la période allemande. La clôture du camp principal était et reste toujours jalonnée de 8 miradors, y compris celui placé à côté de l'ancienne porte d'entrée. Rénovés et partiellement ou totalement pourvus de nouvelles planches de bois, la totalité des miradors ont été cloisonnés à l'ancien étage muni du balcon et percés de nombreuses fenêtres hermétiques de différentes tailles. Tous aveugles sur leur face arrière, et ce, depuis la période allemande, certains miradors, furent pourvus de grands rétroviseurs de camions dirigés vers l'arrière et fixés aux parois latérales de l'étage de garde. Les projecteurs ont été démontés.
Bois
Rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Les miradors étaient assez semblables dans leur forme, mis-à-part celui de l'entrée et deux autres miradors du bas du camp (à l'angle ouest et à l'angle médian de la clôture). Leur structure simple était essentiellement réalisée en bois sur deux niveaux pour 5 d'entre eux (avec une hauteur moyenne de 10 mètres environ) et sur 3 niveaux pour les 3 miradors du bas, pour rattraper leur situation en contrebas. Tous les miradors étaient reliés entre eux par téléphone, également avec le poste de garde de l'entrée. Le niveau inférieur était hermétiquement clos et parfois muni de fenêtres du côté du camp. L'étage supérieur servait de poste de surveillance. Ouvert sur l'extérieur, mais dirigé uniquement vers l'intérieur du camp, il était muni d'un balcon avec garde-corps en bois permettant la fixation d'une lampe-projecteur orientable de grande intensité et servant également d'appui à des armes de tir. Seul un petit toit en guise d'auvent protégeait des intempéries.
À étudier
2003
© Inventaire général
2006
Fritsch Florent ; Haegel Olivier
Sous-dossier
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31