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Plateforme ouverte du patrimoine

Tissage de coton Jean Klein Père et Fils, puis Immer-Klein

Désignation

Dénomination de l'édifice

Tissage

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Tissage de coton

Appellation d'usage

Tissage Jean Klein Père et Fils, puis Immer-Klein

Titre courant

Tissage de coton Jean Klein Père et Fils, puis Immer-Klein

Localisation

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sondernach ; rue du Landersbach

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Munster

Canton

Munster

Lieu-dit

Landersbach

Adresse de l'édifice

Landersbach (rue du)

Références cadastrales

1983 8 65

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Landersbach (dérivation du)

Partie constituante non étudiée

Salle des machines ; chaufferie ; bâtiment d'eau ; pont

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1825 ; 1845 ; 1850 ; 1858

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; porte la date

Auteur de l'édifice

Description historique

L'activité de tissage de Jean Klein (1797-1877) au lieu-dit Landersbach est attestée dès 1820. Exerçant tout d'abord au sein de sa maison d'habitation, il tisse le coton pour une maison de Mulhouse puis travaille à façon pour les Ets Hartmann et Fils de Munster (68). Pour ce faire, il fait ériger en 1825 un atelier de fabrication sur la rive droite du Landersbach dont les eaux sont dérivées au moyen d'un canal d'amenée en bois. En 1835, il s'équipe d'une machine à parer. La décennie 1840-1850 est marquée par une nouvelle phase de construction : en 1845 un nouvel atelier est construit et en 1850 est édifié le bâtiment d'eau qui abrite la roue hydraulique sur la rive gauche du Landersbach. A cette époque, l'usine est équipée de 208 métiers à tisser. Une salle des machines et une chaufferie sont établies à proximité du bâtiment d'eau lorsque l'établissement est pourvu d'une machine à vapeur en 1858. A partir de 1880, le site est exploité par la firme Immer-Klein. Vers 1900, des ateliers à sheds sont construits au sud du site, sur l'emplacement occupé auparavant par une vaste halle. En 1910 une centrale hydroélectique est établie en aval de l'usine. L'établissement qui compte alors 259 métiers à tisser est fortement endommagé au cours de la Première Guerre mondiale et n'est pas reconstruit par la suite, la firme Immer-Klein préférant concentrer son activité dans son usine située à l'entrée du village de Sondernach (étudiée, IA68001248). Ce qui subsiste des bâtiments de la rive droite est démoli et les vestiges des constructions de la rive gauche sont laissés en l'état. Ils sont aujourd'hui envahis par la végétation. En 1853, le tissage est actionné par une roue hydraulique horizontale, secondée à compter de 1858 par une machine à vapeur. Celle-ci est remplacée dès 1865. En 1910, l'établissement est mû à la fois par l'énergie hydraulique au moyen d'une roue hydraulique verticale de 16 m de diamètre, l'énergie thermique et l'énergie électrique. L'effectif employé sur place passe de 50 personnes en 1841, à 90 en 1853 et 100 en 1860.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Maçonnerie ; enduit ; grès

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; en rez-de-chaussée

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Sur la rive gauche il subsiste des vestiges de la salle des machines, de la chaufferie et du bâtiment d'eau. Une première construction en maçonnerie, établie parallèlement au ruisseau, abritait la machine à vapeur et la chaufferie. Elle est prolongée au sud par un bâtiment qui accueillait initialement un gazomètre. Il ne reste de cet ensemble que les élévations en maçonnerie apparente ainsi que les blocs de grès où s'ancrait vraisemblablement la machine à vapeur et deux profilés métalliques en partie supérieure. L'un d'entre eux porte le nom du fabricant : P. BOYER A LILLE. Le toit a longs pans a disparu au cours des bombardements. Le bâtiment d'eau, érigé perpendiculairement au cours d'eau, est une étroite construction de grande hauteur. Reposant sur un soubassement en gros blocs de granite, les élévations qui demeurent sont percées de baies en plein cintre avec encadrements en grès. La porte d'entrée sur le mur-gouttereau sud est ornée d'une clé sculptée : ? KLEIN 1850. Le sol du rez-de-chaussée, aujourd'hui presque intégralement disparu, se composait de dalles de grès. Ce bâtiment était vraisemblablement alimenté au moyen d'une conduite forcée souterraine établie à flanc de colline. En contrebas subsiste également le pont qui enjambe le Landersbach.

Commentaires d'usage régional

Baie en plein-cintre

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003 ; 2006

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Schwarz Frank ; Raimbault Jérôme

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31