Chapelle
Sainte-Barbe
Chapelle Sainte-Barbe
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Wihr-au-Val ; Grand Rue
Anciennement région de : Alsace
Munster
Grand Rue ()
1987 06
En village
Fin du Moyen Age ; 16e siècle ; 18e siècle
Désaffectée après la Révolution et transformée en dépôt de matériel d'incendie et en bûcher communal, la chapelle Sainte-Barbe a été démolie le 16 février 1970. Si son origine est placée vers 1300 (à l'époque de l'édification du mur de fortification et du château), sa nef et son choeur semblent avoir été construits au 15e ou au 16e siècle, la sacristie voûtée pouvant être un vestige du 14e ou du 15e siècle. En 1720, le curé Guillaume Charles Rentz bénit un autel, et finance en 1726 en l'honneur de sainte Barbe la construction d'un autel et la fonte d'une cloche ; durant le 18e siècle, de grandes baies ont été percées dans la nef et le choeur, et les chaînes d'angle harpées et les oculi ont peut-être été mis en place. Au 19e siècle, deux portes ont été ouvertes dans les élévations Nord de la nef et du choeur. Le bombardement du 18 juin 1940 détruisit la couverture, remplacée par un toit plat à deux versants emporté par une tempête en janvier 1970. La sacristie, menacée d'effondrement, avait été rasée vers 1965. Les murs de la nef et du choeur étaient partiellement couverts de peintures (IM68012201).
Grès ; galet ; moellon ; enduit ; enduit partiel
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe
La chapelle orientée comprenait une nef rectangulaire (8,40 x 5,90 m à l'intérieur), séparé du choeur rectangulaire à chevet plat (5 x 3 m à l'intérieur) par un arc triomphal en arc brisé ; une sacristie rectangulaire (3 x 1,90 m à l'intérieur) était accolée au mur sud du choeur. L'édifice était construit en moellons de grès rose et de galets, son mur pignon Ouest étant cantonné de chaînes d'angle harpées régulières en grès rose ; la sacristie comprenait des chaînes d'angle en pierre de taille et les deux contreforts du choeur étaient montés en moellons de grès et pierre de taille. La nef et le choeur étaient couverts chacun par un toit à longs pans, avec une croupe sur le chevet ; la sacristie était protégée par un toit à un pan. Le mur pignon Ouest de la nef était percée d'une porte en plein-cintre moulurée en grès rose, avec congés sculptés d'une palmette, surmontée de deux oculi superposés ; ses murs-gouttereaux étaient percés de deux fenêtres rectangulaires moulurées d'un cavet à hauteur de tribune, d'une baie en arc segmentaire au Sud et d'une petite fenêtre et d'une porte rectangulaires au Nord. Le choeur était ajouré d'une baie axiale en arc brisé partiellement murée, avec remplage en grès rose (deux arcs en plein-cintre trilobés soutenant deux mouchettes), et de deux baies en arc segmentaire sur ses pans latéraux ; son pan Nord était ouvert par une porte rectangulaire. La sacristie était ajourée par deux fenêtres rectangulaires. A l'intérieur, la nef et le choeur, placés au même niveau, devaient être couverts d'un plafond, la sacristie étant voûtée sur croisée d'ogives ; des corbeaux soutenaient une tribune. La sacristie était accessible par une porte en plein-cintre moulurée, avec congés à palmettes.
Campanile,baie en arc segmentaire,chevet à pans coupés,chaîne d'angle harpée,baie en plein-cintre,oculus,baie en arc brisé,arc triomphal
Détruit
IM68012202 ; IM68012201
2003
© Inventaire général
2006
Raimbault Jérôme ; Brunel Pierre
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31