Eglise paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jacques-le-Majeur

Titre courant

Eglise paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Heiteren ; route de Strasbourg

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Neuf-Brisach

Adresse de l'édifice

Strasbourg (route de)

Références cadastrales

1983 07

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1839 ; 1866

Auteur de l'édifice

Laubser François Louis (architecte) ; Griois Félix (architecte) ; Eggeman Ferdinand (peintre)

Description historique

L'ancienne église était située à l'emplacement de l'actuel cimetière. Délabrée et exiguë, elle est démolie et remplacée par un nouvel édifice en 1839-1841, construit au carrefour des deux principales voies de la commune, sur la dénivellation appelée " Rain " (le talus) entre la terrasse de la Hardt et l'ancienne zone inondable du Rhin, ce qui obligea à réaliser d'importants travaux de terrassement. La pierre de taille utilisée provient des régions de Ribeauvillé et Labaroche. En 1841, la construction est achevée, complétée en 1866 par la tour porche. Les architectes départementaux Griois puis Laubser ont dressé les plans, la décoration intérieure (disparue) est due au peintre Ferdinand Eggeman. En 1953, l'intérieur de l'église est rénové ; on réalise en 1976 le ravalement des murs extérieurs et la réfection de la toiture.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Commentaire descriptif de l'édifice

Construite en style néo-classique, l'église comprend une tour porche (1866) avec fronton triangulaire et frise de triglyphes et métopes. Au-dessus de la porte est gravée l'inscription : " Ubi caritas et Amor Deus ibi est ". La nef forme une vaste salle éclairée par des baies sur deux niveaux, sur laquelle se greffe un choeur composé d'une travée et d'une abside semi circulaire, sur lequel s'ouvrent deux sacristies de part et d'autre. Le cul-de-four de l'abside est décoré en trompe-l'oeil dans le style Renaissance. L'arc entre la travée du choeur et l'abside comprend un éclairage zénithal. Le plafond de la nef est mouluré. Chaque travée est soulignée par une arcature. Un bandeau mouluré fait le tour de la nef. Des peintures monumentales (par Ferdinand Eggemann) représentant des anges se trouvent au dessus des autels latéraux. La tribune d'orgue est soutenue par 4 colonnes à chapiteaux doriques.