Caserne Suzonni

Désignation

Dénomination de l'édifice

Caserne

Appellation d'usage

Caserne Suzonni

Destination actuelle de l'édifice

Immeuble

Titre courant

Caserne Suzonni

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Neuf-Brisach ; 1-21 Cité-Suzonni

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Neuf-Brisach

Adresse de l'édifice

Cité-Suzonni 1-21

Références cadastrales

1983 02

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1704 ; 1888

Auteur de l'édifice

Tarade Jean (architecte, inspecteur des fortifications)

Description historique

La construction de la caserne eut lieu entre 1704 et 1709 sur les plans de l'architecte et inspecteur des fortifications Tarade ; le bâtiment a abrité une école d'artillerie créée par Louis XIV (600 élèves). Le 18 octobre 1888, la garnison fut renforcée par une école de sous-officiers, qui fut logée dans la caserne reconstruite et agrandie, dite Suzonni. La caserne Suzonni est la seule intégralement subsistante des 4 grandes casernes élevées par Tarade pour abriter 2 régiments d'infanterie et 2 de cavalerie.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; brique ; moellon ; enduit

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; comble à surcroît

Commentaire descriptif de l'édifice

Bâtiment de style néo-renaissance allemand sur le plan d'un rectangle de 175 m de long. Le corps ouest (pavillon des officiers) compte 2 étages carrés. La partie centrale (logement des troupes) et le pavillon oriental comptent un étage carré. Chacun d'eux est surmonté d'un comble à surcroît (?) marqué à l'extérieur par des fenêtres barlongues dont certaines aveugles. Le décor du pavillon des officiers se concentre sur la travée médiane : fausse lucarne abritant l'horloge à fronton cintré brisé avec volutes supérieures rentrantes, porte monumentale avec montants à refends, entablement surmontée d'une fenêtre à fronton cintré brisé avec volutes supérieures rentrantes. L'élévation sur cour est animée de chaînages d'angle et pilastres intermédiaires à refends. La façade du bâtiment servant au logement des troupes est constituée d'une série de portes et fenêtres toutes identiques.