Fortification d'agglomération

Dénomination de l'édifice

Fortification d'agglomération

Titre courant

Fortification d'agglomération

Localisation

Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Ribeauvillé

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Ribeauvillé

Références cadastrales

1998 AA, AB, AD, AE, AH, AL, AM, AP, AS, AV, AW, AY, AZ, BB

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Fossé

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 13e siècle ; 1ère moitié 14e siècle ; 4e quart 18e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Le premier mur d'enceinte a été élevé autour de la vieille ville ("Altstadt") , vers 1287, s'étendant de la Porte des Bouchers à une porte détruite au niveau de la place de la Première-Armée, longée de part et d'autre par le Strengbach et le Lutzelbach. Dix ans plus tard, les deux quartiers de la ville moyenne ("Mittelstadt") et de la ville basse ("Unterstadt") furent également entourés d'un mur d'enceinte, limités par la Porte Basse à l'entrée de la ville et la Porte dite "Stumpfenturm" du côté du château. Le quartier dit "Oberdorf", vers le fond de la vallée fut fortifié en 1340, ouvrant par la Porte Haute, à la hauteur de la place de la République. Un mur doublant le premier le long des fossés fut élevé au sud de la vieille ville et de la ville basse, renforcé à l'est par deux tours d'angle (tours des Cigognes). L'ensemble de la fortification est relativement bien conservé, le mur étant pris dans des constructions plus tardives qui l'ont utilisé comme mur de soubassement. Il a cependant été détruit au nord de la vieille ville sur toute la longueur du couvent d'augustins et récemment au sud lors de l'établissement du parking de la Streng. Les portes ont été détruites au cours du 19e siècle, sauf la Porte des Bouchers que son rôle dans la surveillance des incendies a sauvé. Il subsiste deux tours dans la ville basse, trois tours dans la vieille ville, une tour au sommet de la ville haute, dans le Passage-Jeannelle et dans la ville moyenne, la Porte des Pucelles ("Jungfrauentor") , reconstruite au 18e siècle (1780).

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; maçonnerie ; enduit

Commentaire descriptif de l'édifice

Le mur est de la ville basse est flanqué de deux tours circulaires : la tour des Cigognes (A) , rue du Rempart-de-la-Streng, en moellons de grès rose et de calcaire, percée d'une arbalétrière et d'une meurtrière ; fenêtres dans la partie supérieure, toit à plusieurs pans. Tour (M) à l'angle nord-est, semblable à la Tour des Cigognes. Elle est percée d'une porte en arc segmentaire à l'est, datant du 18e siècle. Dans la vieille ville, une tour circulaire (D) est conservée dans la propriété, 25, rue Klobb, ouverte à la gorge. Elle est percée de trois jours ébrasés. A l'ouest de cette tour, le mur est percé d'une ancienne poterne, avec baie en arc brisé (murée) , bordée de deux chaînes d'angle à bossages ayant servi à une herse. Une tour circulaire (C) , prise dans le logis du No 55, rue des Juifs est visible depuis le parking de la Streng. Dans la ville moyenne, à la hauteur de la place de l'Ancienne-Prison, une tour circulaire (G) est prise dans le mur sud de la dépendance du No 56-58, rue de la Fraternité ; elle s'élève sur une hauteur de 3 à 4 m. Côté nord, subsiste la Porte des Pucelles, accolée à une maison de garde sur la rue Klée. Elle comporte un passage aux portes en arc surbaissé, avec impostes moulurées. Inscription peinte sous le passage : "Restaurée en 1780". La tour (L) située à l'angle du mur de la vieille ville côté nord-est est englobée dans un bâtiment de l'ancienne école de filles catholique, au No 2, rue de l'Instituteur-Ortlieb ; elle s'élève sur la hauteur du 2e étage, entièrement crépie. Dans la ville haute, à l'extrémité de la rue de la Fontaine, le pont passant sur le Strengbach a conservé un soubassement à chaînes avec bossages, vestige de la Porte dite "Elkertor". Le mur d'enceinte ouest qui entourait également le château des Ribeaupierre est conservé sur toute la longueur du Passage-Jeannelle, comportant une tour circulaire (H) et à l'intérieur du jardin du château, les corbeaux de l'ancien chemin de ronde. Une porte en plein cintre percée dans le mur est datée 1725 et ornée des armes des Ribeaupierre. Une tour carrée dans le mur nord du château est traitée dans le dossier du château.

Commentaires d'usage régional

Baie en arc segmentaire,porte en plein-cintre,baie en arc brisé,porte en arc surbaissé,chaîne d'angle

Date et niveau de protection de l'édifice

1993/06/10 : inscrit MH ; 1932/05/11 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Ensemble de l'enceinte fortifiée urbaine inscrite MH le 10/06/1993. Tour des Bouchers inscrite MH le 11/05/1932. 1994/01/17 modification du 1er article.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31