Maison
D'industriel
De Jules Lacour
Maison de l'industriel Jules Lacour
Grand Est ; Haut-Rhin (68) ; Sainte-Marie-aux-Mines ; 237 rue Clemenceau
Anciennement région de : Alsace
Sainte-Marie-aux-Mines
Clemenceau (rue) 237
1983 A10 ; 2005 AI
En ville
Cour ; jardin ; conciergerie ; remise
1er quart 20e siècle
Cette grande villa a été élevée aux alentours de 1903, date de l'installation à Sainte-Marie-aux-Mines de Jules Lacour et de sa femme Fanny Marchal. Il venait diriger l'usine de tissage de laine, ayant appartenu à son père Jean-Baptiste, mort en 1902. Il était associé à son frère Paul, dont la villa était située juste à côté de la sienne (détruite en 1995, mais dont certains éléments ont été transportés à l'Europa Park en Allemagne). Ces deux villas étaient voisines de l'usine Lacour, située dans la ville haute. Vendue après le décès de Fanny Lacour survenu en 1948, la villa a été revendue en 1997 et divisée en appartements locatifs.
Grès ; moellon ; enduit
Sous-sol ; 1 étage carré
La maison est située au centre d'un grand jardin arboré, fermé sur la rue par une grille en fer forgé, avec porte cochère et porte piétonne, aux armes des Lacour (une grille en croisillon dans un médaillon) , ce motif se retrouvant sur la grille de l'escalier extérieur de la véranda et sur les grilles des soupiraux. Le bâtiment, de plan rectangulaire, présente des façades ordonnancées, avec chaînes à refends marquant les angles et les avant-corps. La façade antérieure est précédée d'un porche percé de baies en plein cintre, portées par des colonnes et des piliers, auquel on accède par un perron arrondi. Une terrasse surmonte le porche, avec un garde-corps ajouré. La porte d'entrée en arc surbaissé est flanquée de deux fenêtres éclairant le vestibule. Les vantaux sculptés et vitrés ont des grilles aux initiales L et M (Lacour et Marchal). Les fenêtres ont des chambranles en arc segmentaire, avec fausses clés sculptées. Une façade latérale comporte sur un avant-corps central une entrée secondaire, précédée d'un perron en pierre et couverte d'une marquise en verre. Sur l'autre façade latérale, un bow-window à pans coupés, percé de fenêtres aux linteaux richement sculptés, est surmonté d'une terrasse au garde-corps ajouré, semblable à celui de la façade antérieure. La façade postérieure, avec avant-corps central, présente une véranda demi-circulaire, précédée d'un escalier au garde-corps en fer forgé et percée de grandes fenêtres rectangulaires ; elle porte à l'étage une terrasse au garde-corps en fer forgé. Le toit à longs pans brisés est percé de lucarnes sur le brisis et couvert d'ardoise. A l'intérieur, le vestibule ouvre sur un hall abritant l'escalier tournant en chêne, avec départ sculpté d'une tête de lion et d'une volute. Les grandes pièces d'apparat au rez-de-chaussée ont conservé un parquet aux bordures marquetées, des portes et des lambris ornés d'un décor stuqué inspiré du 18e siècle. Une pièce comporte une cheminée en grès néo-baroque. A l'extrémité gauche du jardin, loge de portier et remise en maçonnerie.
Sculpture
Cartouches rocaille ; volutes feuillagées ; guirlandes.
Baie en arc segmentaire,décor stuqué,lambris,baie en plein-cintre,porte cochère,arc surbaissé,perron en pierre,bow-window,colonne
Restauré
1999/05/25 : inscrit MH
Façades et toiture, vestibule, hall d'entrée, grand escalier et sa cage, quatre pièces d'apparat avec leur décor au rez-de-chaussée, grille de clôture.
À signaler
2002
© Inventaire général
2003
Scheurer Marie-Philippe ; Raimbault Jérôme
Dossier individuel
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31