Usine de construction automobile
Usine de construction automobile Audibert-Lavirotte puis Marius Berliet, puis Renault Véhicules Industriels, actuellement parc d'activités Marius Berliet
Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon 8e arrondissement ; 239 avenue Berthelot ; 60, 74, 76 rue Marius-Berliet
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Lyon
Lyon
Berthelot (avenue) 239 ; Marius-Berliet (rue) 60, 74, 76
1999 BY 64 à 74, 77 à 80
En ville
4e quart 19e siècle (détruit) ; 1er quart 20e siècle
1895 ; 1905 ; 1908
Daté par source
Attribué par source
Marius Berliet fabrique une voiture complète chez lui en 1895, puis loue en 1899 aux Brotteaux 3, rue du Michel-Perret (6e arr.) un atelier, avec l'aide de l'ingénieur Pierre Desgouttes, il perfectionne son modèle automobile. Il rachète en 1902, la société de construction automobile Audibert-Lavirotte qui existe depuis 1895 et qui ferme en 1901, située au n° 12, rue des quatre maisons dans le 8e arr. (devenue rue Audibert-Lavirotte depuis 1928). Cela deviendra l'usine A, agrandie et transformée à partir de 1905. Marius Berliet embauche 250 personnes et se dote d'un bureau d'étude qu'il confie à Pierre Desgouttes. Dès 1903, de grosses voitures à quatre places sortent des usines Berliet, la production est de 300 châssis par an, elles sont capable de rivaliser avec les Rochet-Schneider. En 1904, Marius Berliet rencontre le président de l'American Locomotive Corporation de Broadway qui lui offre 500 000 francs en échange de la licence de construction des châssis Berliet : c'est le départ pour d'autres ambitions. A partir de cette transaction la locomotive devient le logo de la marque Berliet. Marius Berliet va se lancer dans la production en grande série. En 1908, c'est l'agrandissement du site avec la construction de l'usine B, par les entrepreneurs lyonnais Tauty Frères. En 1925, on dénombre 1300 employés à Monplaisir. En 1915, c'est l'achat du terrain de Vénissieux sous le pseudonyme de Trible (anagrame de Berliet). En décembre 1959, Berliet rachète l'usine de construction automobile Rochet-Schneider-Zénith située rue Feuillat dans le 3e arr. Fabrication de camions pour l'armée les CBA, cadense de 40 par jour. La fabrication de voitures de tourisme perdure jusqu'à la Seconde Guerre mondiale puis la firme se spécialise dans les véhicules industriels. Les usines Berliet sont mises sous séquestre en 1944 et seront restituées à la famille en 1949. En 1978, c'est la fusion avec Renault Véhicules industriels. En 1903, 250 employés travaillent sur le site de Monplaisir, la production est de 300 châssis par an. En 1925, on dénombre 1300 employés à Monplaisir. Actuellement le site (une partie de l'usine B) est occupé par un parc d'activité dont un garage de vente automobile.
Enduit
Tuile mécanique
Rez-de-chaussée
Toit à longs pans ; shed
Le site Monplaisir se compose de deux usines distinctes : l'usine A et l'usine B. (cf plan) ainsi que de deux autres îlots situés de l'autre côté de l'avenue Berthelot destinés à l'armement, détruits en 1928. Le portail restant de l'usine B a une ouverture en anse de panier, encadré de deux faux pilastres ioniques jumelés couverts d'un arc en batière à couronnement horizontal, un tympan en ferronnerie. Au centre de l'arc un médaillon ovale représente la locomotive : logo de la marque Berliet. Les bâtiments restant également de l'usine B, sont à pignons découverts à redent avec structure d'une fenêtre semi-circulaire murée sont en alignement sur la rue Marius Berliet.
Remanié ; détruit
Propriété privée
1999
© Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
1999
Halitim-Dubois Nadine
Dossier avec sous-dossier
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