Pont
Viaduc
Viaduc de la Quarantaine
Viaduc ferroviaire de la Quarantaine
Auvergne-Rhône-Alpes ; Rhône (69) ; Lyon 2e arrondissement
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Lyon
Confluent
1999 BS 6
En ville
Saône (la)
Voie ferrée
IA69000240
3e quart 19e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle
1852 ; 1927
Daté par travaux historiques ; daté par source
Attribué par travaux historiques ; attribué par source
Le pont de la Quarantaine, commencé en 1852, est presque achevé en novembre 1854, lorsqu'il s'écroule suite aux crues des 29 novembre et 2 décembre 1854. La navigation sur la Saône va être interrompue pendant près de 2 ans. Le nouveau pont, édifié par l'entreprise Fox, Enderson et Cie, est achevé en 1856. A partir de 1912, des études sont menées pour sa reconstruction : quatre variantes sont présentées, parmi lesquelles un viaduc à trois arches en maçonnerie ou à deux travées métalliques. Le 7 avril 1924, le conseil municipal adopte le projet présenté par la Cie PLM : un arc métallique de 61 m d'axe en axe, avec poutres en N ajourées et deux demi-arcs de 31 m de portée ; le viaduc se prolonge par une travée sur poutres métalliques au-dessus du quai des Etroits, et par deux travées au-dessus du quai Rambaud, avec piliers métalliques sur trottoir central. Ce pont, réalisé entre 1927 et 1932 par la Compagnie Five-Lille et l'entreprise Allary Frères, de Paris, est dynamité par les Allemands le 2 septembre 1944 ; peu endommagé, il est rouvert à la circulation le 20 septembre avec une voie ferrée et une voie pour les piétons et les voitures. Il est adapté à l'électrification des voies en 1951.
Métal ; béton armé
Le pont de 1852, construit en maçonnerie, était composé de 4 arches en anse de panier supportées par 3 piles. Celui de 1856 est en tôle, porté par une seule pile, formée de 3 colonnes de fonte. Il est remplacé en 1928 par un pont à 4 voies : 2 travées maçonnées enjambent les quais ; la rivière est franchie par un arc métallique central et 2 demis arcs de rives, à poutres treillis tendues en diagonale ; une dalle de béton armé supporte le ballast et les voies. Un pont à tablier plat enjambe les quais Rambaud et des Etroits, soutenu par des piles métal au centre et des murs de soutènement de chaque côté. Le tablier est renforcé par du ciment coulé entre les poutrelles.
Fonderie
Monogramme
Agrafes au monogramme PLM au dessus des piles
Propriété d'un établissement public de l'Etat
2002
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville de Lyon
2001
Chalabi Maryannick
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88