Moulin à farine dit moulin de la Cude, puis minoterie, actuellement logement

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; minoterie

Appellation d'usage

Moulin de la Cude

Destination actuelle de l'édifice

Logement

Titre courant

Moulin à farine dit moulin de la Cude, puis minoterie, actuellement logement

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Coisevaux ; Le Moulin de la Cude

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Haute-Saône

Canton

Héricourt ouest

Lieu-dit

Cude (la)

Adresse de l'édifice

Le Moulin de la Cude

Références cadastrales

1822 B 1010 ; 2005 ZA 15

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Franquemont (dérivation du ruisseau de)

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; bief de dérivation ; garage ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 18e siècle (?) ; 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par travaux historiques

Description historique

Le moulin de la Cude est mentionné sous cette appellation sur la Carte de Cassini (1760). Il aurait été construit en 1729, autorisé par l'intendant de la Neuville. Il entre au début du 19e siècle dans la famille Withemer, dont Albert sera le dernier meunier. Le moulin est réglementé le 6 juin 1837, ainsi que le 19 janvier 1867 par arrêté préfectoral. Modernisé après la Première Guerre mondiale, il est équipé d'appareils à cylindres. Il est agrandi d'un magasin et d'un entrepôt industriels vers 1936. En 1941, la production atteint 1486 quintaux de farine. Cette petite minoterie cesse ses activités en juin 1957. Elle a été convertie en logement. Deux paires de meule au 19e siècle. La roue hydraulique verticale en dessus (disparue), d'une puissance de 8 ch, avait été construite par les Ateliers Métalliques d'Héricourt Gay (anciennement Gaussin). Après la Première Guerre mondiale, le matériel comprend deux broyeurs et un convertisseur Lafon (Tours, 37), trois bluteries Charlas-Brocas (Lyon, 69), une mélangeuse Goulut-Borne (Luxeuil-les-Bains, 70), un groupe de nettoyage et des élévateurs à godets. Un moteur électrique auxiliaire de 3 ch a été installé en 1936.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; calcaire ; enduit ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Le moulin est construit en moellon de calcaire enduit et s'élève sur un étage carré et un étage de comble. L'axe de la roue hydraulique - laquelle était placée contre le mur ouest - a été conservée, ainsi que le beffroi du moulin au rez-de-chaussée. Deux meules ont été déposées à l'extérieur, sous l'auvent d'une remise.