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POP | Plateforme ouverte du patrimoinetréfilerie Demandre, dite tréfilerie de la Chaudeau, actuellement centrale hydroélectrique
tréfilerie Demandre, dite tréfilerie de la Chaudeau, actuellement centrale hydroélectrique

Référence de la notice
IA70000218
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
11 mars 2010
Date de dernière modification de la notice
13 février 2023
Rédacteur de la notice
Favereaux Raphaël
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
tréfilerie Demandre, dite tréfilerie de la Chaudeau, actuellement centrale hydroélectrique
Appellation d'usage
Tréfilerie Demandre, puis Bétoule, Baillet et Motteau, puis de Buyer et Cie, puis Les Héritiers de Charles de Buyer, puis Tréfileries des Vosges, dite tréfilerie de la Chaudeau
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
tréfilerie
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Aillevillers-et-Lyaumont ; 21 à 31 route de Plombières ; Chaudeau (la)
Précision sur la localisation
anciennement région de : Franche-Comté
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Haute-Saône
Canton
Saint-Loup-sur-Semouse
Lieu-dit
Chaudeau (la)
Adresse de l'édifice
Plombières (route de) 21 à 31
Références cadastrales
1827 A 53 à 71 ; 2006 A 3 à 7, 10, 1556 à 1559
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Semouse (dérivation de la)
Partie constituante non étudiée
atelier de fabrication ; logement ; logement d'ouvriers ; bureau ; bief de dérivation ; salle de spectacle
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1810
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par travaux historiques ; porte la date
Description historique
Dépendance des forges voisines de la Chaudeau établies vers 1705, la tréfilerie - dite filerie - est attestée (ou établie ?) en 1744. Propriété de Clément Henrion de Magnoncourt, l'ensemble métallurgique est ensuite affermé à Jean-Baptiste Demandre jusqu'à la fin du bail (1733). Ce dernier, maître de forges à Saint-Loup-sur-Semouse, acquiert en 1755 l'usine métallurgique composée de deux feux d'affinerie, deux feux de martinet, une platinerie et une tirerie. A la dissolution de la société en 1774, la tréfilerie - comprise dans un lot comprenant également la forge du Beuchot (étudiée IA70000186) - est vendue à Claude-Joseph Rochet, puis restituée à Jean-François Goux et Claude-François Demandre. A la mort du sieur Goux en 1788, son gendre Claude-Joseph de Buyer lui succède, C.F. Demandre restant directeur des usines. Un nouveau partage intervient en 1796 : C.J. de Buyer reçoit la forge de la Chaudeau et C.F. Demandre hérite de la forge du Beuchot et de la tirerie de la Chaudeau, dont il assure la direction, au moyen de sociétés éphémères avec d'autres maîtres de forges. A sa mort en 1812, la tirerie de la Chaudeau, séparée de la forge du Beuchot, est dirigée par son fils, puis son petit-fils Charles Demandre jusqu'en 1875. Des logements ouvriers sont construits en 1810, ainsi que l'atteste une date gravée sur une façade. Une carderie - spécialisée dans la fabrication de fils de cardes et équipée de bobines de tréfilerie - est construite en 1847-1848. Vers 1880, l'usine est louée à la société Bétoule, Baillet et Motteau. Achetée en 1900 par Charles de Buyer, propriétaire de la forge de la Chaudeau, elle est modernisée et agrandie entre 1905 et 1910. Une maison, abritant un logement et des bureaux, est construit à cette époque. La tréfilerie est exploitée entre 1908 et 1920 par la société en nom collectif de Buyer et Cie. Elle subit un incendie en 1921. Vers 1922, le laminoir de la Branleure et la tréfilerie sont regroupés au sein de la société des Héritiers de Charles de Buyer. Celle-ci fusionne en 1948 avec la société A. de Buyer (manufacture de Faymont, 88). La tréfilerie seule est reprise en 1957 par la société Tréfileries des Vosges (groupe Louyot). L'usine a cessé son activité vers 1990. Elle a été achetée par un particulier, qui exploite depuis 2003 une petite centrale hydroélectrique. L'atelier de mécanique a été détruit dans les années 1980, et l'atelier de galvanisation et un magasin industriel ont perdu leur couverture. Mention de sept paires de cylindres cannelées pour l'étirage du fer en 1838. La tréfilerie met en mouvement 47 bobines en 1827, 29 en 1835, 24 en 1840 et 400 (?) en 1865. L'arrêté préfectoral du 29 août 1859 autorise Charles Demandre à établir une chaudière et une machine à vapeur de 15 ch des Ets Coudroy et Cie (Douai, 59) dans la carderie à la Chaudeau. Installation en 1905 d'un banc de bobines de couches, d'un banc de bobines de loup et de deux 2 turbines Goulut-Borne (Luxeuil, 70) de 50 ch à axe vertical. Mention d'une machine à vapeur horizontale Farcot en 1907. En 2006, la centrale hydroélectrique est mise en jeu par deux turbines Goulut-Borne de 50 ch. La tréfilerie emploie 160 personnes en 1876, 67 hommes, 1 femme et 15 enfants en 1893, une cinquantaine dans les années 1950, 20 ouvriers en 1964.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
grès ; enduit ; moellon ; pierre de taille
Matériaux de la couverture
tuile mécanique ; verre en couverture
Description de l'élévation intérieure
1 étage carré
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; shed ; demi-croupe
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie hydraulique ; produite sur place ; turbine hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Commentaire descriptif de l'édifice
L'atelier de tréfilerie est construit en grès : l'étage de soubassement est en pierre de taille et l'étage carré en moellon enduit. Il est couvert de deux travées de sheds, avec deux poteaux en fonte et un toit à longs pans en tuile mécanique. Les murs de l'ancien atelier de galvanisation sont en moellon de grès et en parpaing de mâchefer. Les logements d'ouvriers possèdent un étage de soubassement. Les encadrements de baies sont en briques silico-calcaires, attestant une reconstruction au début du siècle.
Date de l'enquête ou du récolement
2006
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2006
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine£4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire
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Référence de la notice
IA70000218
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
11 mars 2010
Date de dernière modification de la notice
13 février 2023
Rédacteur de la notice
Favereaux Raphaël
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