Tuilerie ; briqueterie
Logement ; ferme
Tuilerie et briqueterie, actuellement logement et ferme
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Champtonnay ; 7 route de Besançon
Anciennement région de : Franche-Comté
Haute-Saône
Gray
Vendue (la)
Besançon (route de) 7
2008 ZD 70, 71
Isolé
Atelier de fabrication ; four industriel ; pièce de séchage ; logement ; four à pain ; poulailler ; étable ; fenil
2e quart 19e siècle
1839
Porte la date ; daté par travaux historiques
Par ordonnance royale du 19 février 1839, Noël Poisse, Jean-François Jeannot et Joseph Tiébaud sont autorisés à construire une tuilerie au lieu-dit "les Vendues". Le linteau de la porte du logement est gravé du millésime 1839. La tuilerie aurait été acquise par Claude Dubois en 1842. Le 3 février 1858, Nicolas Dubois obtient l'autorisation de construire un aqueduc sur le fossé de la route pour accéder à la carrière d'argile. La tuilerie est exploitée par trois générations de la famille Dubois (Nicolas, Henri, puis Emile), jusqu'à sa fermeture en 1922. Cette entreprise familiale n'aurait jamais été mécanisée. Elle produisait des tuiles plates, des briques, des carreaux de sol et de la chaux. La terre était extraite à l'est des bâtiments et malaxée à la main. Les pièces étaient formées dans des moules métalliques et en bois. Après un passage dans le séchoir, elles étaient cuites dans le four chauffé au bois. Les bâtiments ont été reconvertis peu après la fermeture en exploitation agricole : le bâtiment du four abrite encore aujourd'hui une étable, et le séchoir sert de fenil et d'étable. Ces deux édifices n'ont quasiment pas été modifiés depuis la fin de l'activité, ce qui a valu au site une inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1993.
Calcaire ; enduit ; moellon
Tuile mécanique ; tuile plate
1 étage carré
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; appentis ; croupe ; demi-croupe
Le bâtiment du four possède une charpente en sapin, avec toit à croupes et tuile plate, coiffée d'un large lanterneau débordant à l'aplomb du four. Ce dernier, construit extérieurement en moellon de calcaire, a son entrée aujourd'hui obturée par une citerne. Le séchoir possède une charpente en chêne et sapin, avec toit à longs pans et croupes, dont la couverture de tuile plate et mécanique aurait été reprise en 1961. Ces bâtiments, caractéristiques par leur hautes toitures dont les versants descendent presque au niveau du sol, communiquent par un passage couvert. Le logement, construit en moellon de calcaire enduit, comprend un étage carré, et est couvert d'un toit à longs pans en tuile plate. Le bâtiment en retour d'angle, abritant une étable et un fenil, est couvert d'un toit à demi-croupes, tuile plate et mécanique.
Établissement industriel désaffecté
inscrit MH partiellement
Hangar du four et hangar de séchage, y compris le passage couvert qui les relie (cad. ZD 71) : inscription par arrêté du 5 octobre 1993.
À signaler
Atelier de fabrication ; pièce de séchage
L'établissement de Champtonnay constitue l'un des derniers témoins de l'industrie de la tuilerie-briqueterie régionale, représentée au 19e siècle par de nombreuses et petites unités de fabrication.
Propriété privée
2008
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2008
Favereaux Raphaël
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00