Usine de traitement du bois
Usine de traitement du bois France Bois Imprégnés
Bourgogne-Franche-Comté ; Haute-Saône (70) ; Arc-lès-Gray ; R.D. 70
Anciennement région de : Franche-Comté
Haute-Saône
Gray
R.D. 70
2008 AE 8, 16 à 19, 33
En ville
Aire des matières premières ; magasin industriel ; atelier de fabrication ; salle des machines ; bureau ; transformateur
2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques
Par arrêté préfectoral du 18 septembre 1934, la société d'Injection Rapide et de Conservation des Bois (IRCB) , fondée en 1919, est autorisée à exploiter une usine d'imprégnation en bord de Saône. Pierre Schelameur est à l’origine de cette création, et il semble que l’établissement soit ouvert dès 1924. L'injection consiste en l'imprégnation profonde du bois, sous vide, puis sous pression (dérivé du procédé Rüping) , de produits fongicides et insecticides, afin de traiter les poteaux, mâts, traverses de chemins de fer et étais. La société forestière anonyme IRCB, fournisseur des administrations de l'Etat et des compagnies de chemin de fer, exploite des usines à Saint-Vit (25) et à Saint-Claude (39). Entre 1958 et 1966, 1200 m² de bâtiments sont construits. En 1967, son siège social est à Saint-Vit, et elle possède une usine à Valmy (Algérie) et une autre à Saint-Michel-sur-Meurthe (88). A cette époque, l'usine d'Arc-lès-Gray traite annuellement 5000 m3 de bois. Le chantier couvre 5 hectares, dont 3500 m² couverts. La société IRCB est reprise en 1971 par le groupe Rollin et Dupret, implanté dans la Loire, puis est intégrée en 1992 à la holding Rochette Bois Industrie, connue sous l'appellation France Bois Imprégnés. Cet établissement poursuit aujourd'hui la même activité. Elle traite annuellement 4000 m3 de bois résineux, soit 25 000 poteaux, pour EDF, France Télécom, ainsi que des rondins pour portiques, piquets pour magasins de bricolage, etc. Elle fabrique également des barrières anti-bruits. Les pièces de bois sont traitées par injection dans des autoclaves. Un logement ouvrier et un atelier de créosotage ont été détruits dans les années 1980. L'usine a subi divers incendies dont le dernier, en 1988, a nécessité la reconstruction de l'atelier de fabrication (injection) et des bureaux en 1989, d’après un projet de François Schelameur, petit-fils du fondateur. En 1967, l'équipement comprend deux autoclaves de 1,80 m de diamètre, l'un de 12,5 m de long et l'autre de 22 m, équipés d'une pompe à vide et d'un compresseur ; 9 cuves de trempage ; 2 grues montées sur rail ; un locotracteur. Une trentaine de personnes sont employées en 1934 et en 1967, contre 16 en 2008.
Béton ; parpaing de béton ; enduit ; brique ; essentage de planches
Tuile mécanique ; fer en couverture
En rez-de-chaussée
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; appentis
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site industriel (antérieurement) desservi par voie navigable et par embranchement ferroviaire. L'atelier de fabrication reconstruit en 1989 (injection) possède une charpente métallique, avec bardage de planches, couverte d'un vaste appentis. Le magasin industriel construit le long de la Saône possède une charpente en bois hourdée de brique, et est couverte d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Les autres magasins industriels possèdent une charpente métallique ou en bois, ouverts sur l'extérieur, couverts de toits à longs pans en tôle.
Propriété privée
2008
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2008
Favereaux Raphaël
Dossier individuel
Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00