Cité ouvrière
Cité des Gautherets
Cité ouvrière des Gautherets
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Saint-Vallier
Oeuvre sur plusieurs communes : Sanvignes-les-Mines ; Anciennement région de : Bourgogne
Saône-et-Loire
Montceau-les-Mines
Les Gautherets
1978 BI 1 à 457 ; BL 1 à 421 ; 1985 AR 1 à 286
Isolé
École ; chapelle ; presbytère ; dispensaire ; pharmacie ; lavoir ; magasin de commerce ; cinéma
Ensemble d'industrie extractive
IA71000019
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1921 ; 1938 ; 1949
Daté par source
Attribution par source
La cité des Gautherets fut construite à partir de 1921 (daté par source) par les Houillères du Bassin de Blanzy pour loger la population immigrée polonaise à proximité du siège d'extraction de Saint-Amédée. En 1926, fin de la première campagne de construction (types 2 à 5) , la cité était composée de 560 logements (280 bâtiments) abritant plus de 2300 habitants. Entre 1938 et 1940 (daté par source) une nouvelle campagne de construction porta le nombre total de logements à 706 (types 8 et R). Enfin en 1949-1951 (daté par source) 52 nouveaux bâtiments à deux logements (type 16) furent construits. Cette cité nécessita à cause de son éloignement la construction de nombreux équipements collectifs, ce qui en fit certainement la cité des Houillères la plus autonome. Ils furent tous réalisés entre 1922 et 1926. L'école des garçons, le dispensaire et la " goutte de lait " (consultation des nourrissons et stérilisation de lait) furent réalisés par l'architecte montcellien Marcel Fournier.
Résidu industriel en gros oeuvre ; brique creuse ; parpaing de béton ; enduit
Tuile mécanique
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît ; étage de comble
Toit à longs pans
Le type 2, (buanderies en façade postérieure) est décliné en trois versions : le 2.2 (sous-sol, rez-de-chaussée, étage en surcroît, deux logements côte à côte de deux pièces) , 2.3 (avec deux ailes latérales en rez-de-chaussée, trois pièces) et 2.4 (ailes latérales avec étage en surcroît, quatre pièces). Le type 8 est sensiblement similaire au type 2.2 (trois pièces, bandeaux de briques, sans buanderie). Pour le type 3 les mêmes matériaux et mise en oeuvre que pour le type 2.2 ont été employés (bandeaux de briques en 1938-1940). Il se singularise de ses contemporains par la disposition dos à dos de deux logements de quatre pièces. Les types 4 et 5, abritant côte à côte deux logements de trois et deux pièces, sont dotés d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et d'un étage en surcroît pour le type 4. Ils se distinguent par la position latérale ou en façade postérieure des buanderies. Le type 16 (deux logements de quatre pièces côte à côte) , hormis l'emploi de résidu industriel en gros oeuvre (parpaings enduits) commun à tous ces types, marque une rupture avec les constructions des années 1921-39 : sous-sol, rez-de-chaussée, étage carré et de comble. Les types R sont des baraquements (brique creuse, en rez-de-chaussée) abritant deux logements de deux pièces et un de quatre, réhabilités vers 1962.
Propriété d'un établissement public,propriété privée,propriété d'une association cultuelle
1998
© Inventaire général ; © Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
1998
Pillet Frédéric
Sous-dossier
Patrimoine industriel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55