Ensemble d'industrie extractive
Mine de houille
Mine de Rozelay
Ensemble d'industrie extractive dit mine de Rozelay
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Perrecy-les-Forges
Anciennement région de : Bourgogne
Saône-et-Loire
Toulon-sur-Arroux
Rozelay
1984 AD 14, 15, 18, 21, 22, 29 à 44, 46 à 51, 55, 63, 64, 118, 136
Isolé
Atelier ; bureau d'entreprise ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1939 ; 1962
Daté par source
Le puits de mine de Rozelay n°1 fut foncé à partir de 1939 (daté par source) par les Houillères du Bassin de Blanzy. Le chevalement (Ets Schneider) fut installé en 1942. L'extraction commença en novembre 1959. En janvier 1962 (daté par source) débuta le fonçage du puits n°2, destiné à la circulation des hommes et du matériel (chevalement : société ACMA d'Autun). Ce puits fut équipé d'une poulie Koepe en 1965 (machine d'extraction Schneider et poulie provenant de l'ancien puits des Alouettes). Mis en sommeil en 1986, les chevalements, bâtiments de recette, bâtiments des machines furent rapidement détruits. Actuellement ne subsistent que les logements restés à 70 % la propriété des Houillères et les anciens bâtiments administratifs et ateliers, revendus à diverses entreprises privées. Les machines d'extraction étaient mûes par l'électricité fournie par la centrale thermique de Lucy, centrale appartenant aux Houillères et située à Montceau-les-Mines. Parallèlement à la cité de Rozelay toute proche, les Houillères firent édifier vingt-six logements sur le site même des puits d'extraction, destinés essentiellement aux maîtres-mineurs et ingénieurs. Dans les années 1960 le site employait environ six cents mineurs.
Pierre ; brique ; brique creuse ; béton ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; parpaing de béton ; enduit
Tuile mécanique
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans
Énergie électrique ; produite à distance
Les habitations à deux logements de quatre pièces dites types 16, avec sous-sol, rez-de-chaussée, étage carré et étage de comble sont en brique creuse ou parpaing de béton (deux variantes : avec oculus en rez-de-chaussée, avec ou sans pignon à crossettes). L'habitation à deux logements de quatre pièces, dite type 3bis, est en moellon sans chaîne enduit, avec sous-sol, rez-de-chaussée et étage en surcroît. Les deux logements de cinq pièces chacun, constituant le type E, sont composés d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et d'un étage carré. Tous les autres bâtiments sont en rez-de-chaussée (sauf le logement de la forge possédant un étage de soubassement et les bureaux des ingénieurs dotés après 1962 d'un étage carré). Le garage à bicyclettes, partiellement transformé en bureaux après 1962, est en brique, les ateliers ainsi que le logement de la forge sont en parpaing de béton (?). Les autres sont en moellon sans chaîne enduit. L'ancienne écurie, les bureaux, le garage, les logements de type 3 et E, datant de 1938-39, sont percés de baies avec arcs segmentaires en brique. Les ateliers et bureaux sont dotés d'un oculus sur chaque pignon. Tous les bâtiments du site sont couverts de toits à longs pans et tuile mécanique.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée,propriété d'un établissement public
1993
© Inventaire général ; © Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
1998
Laroche Laurent ; Pillet Frédéric
Dossier avec sous-dossier
Patrimoine industriel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55