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Plateforme ouverte du patrimoine

Ensemble industriel de la Plaine des Riaux

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ensemble industriel

Appellation d'usage

De la Plaine des Riaux

Titre courant

Ensemble industriel de la Plaine des Riaux

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Le Creusot ; avenue de l'Europe

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saône-et-Loire

Canton

Le Creusot

Lieu-dit

Plaine des Riaux

Adresse de l'édifice

Europe (avenue de l')

Références cadastrales

1986 AI 50, 140, 152, 153, 165 à 167, 171 à 210

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1782

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

L'ensemble industriel de la Plaine des Riaux a d'abord été constitué par de la Fonderie royale, première usine métallurgique française à disposer de hauts fourneaux fonctionnant au coke. Elle est construite à partir de 1782 sous la direction de Pierre Toufaire (architecte) , William Wilkinson (métallurgiste anglais) et Ignace François de Wendel (financier). Gérée par la société Perier Bettinger et Cie, puis en 1786 par les Fonderies royales d'Indret et de Montcenis et Manufacture des Cristaux de la Reine, la fonderie se heurte dès ses débuts à des problèmes techniques et financiers. Après plusieurs faillites et reprises, elle est acquise par les anglais Manby et Wilson en 1826, qui créent l'année suivante une forge à l'anglaise. En 1836 Adolphe et Eugène Schneider acquièrent l'établissement, agrandissent la forge, développent les activités de construction mécanique, ce qui nécessite vers 1848 1850 à l'édification de nouveaux ateliers de construction mécanique dont ceux des locomotives, et la démolition de la Fonderie royale de Toufaire. La forge à l'anglaise accueille une aciérie en 1867, transférée dans d'autres bâtiments à partir de 1870, à laquelle est adjointe une fonderie d'acier en 1887 elle-même indépendante en 1892. L'ancienne forge alors détruite en 1870, est remplacée par les moyennes forges. Le dernier haut fourneau s'éteint en 1935. Seuls subsistent alors les moyennes forges, les aciéries et fonderies d'acier, la station centrale d'électricité de 1911, auxquels s'ajoutent divers bâtiments reconvertis en ateliers d'entretien ou entrepôts, et enfin le laboratoire construit à partir de 1939. A la société Schneider et Cie succèdent la Société des Forges et Ateliers du Creusot en 1949, puis Creusot-Loire en 1970. En 1981 l'aciérie est démolie, suivie en 1985 de la démolition de la majeure partie des ateliers restants, acquis alors par la Communauté Urbaine Le Creusot Montceau. Seuls sont conservés l'atelier de montage des locomotives et un atelier d'ajustage, qui accueillent depuis les années 1990 l'Université Condorcet. Dès 1986 les espaces libérés ont peu à peu été réinvestis par diverses entreprises, dont l'usine SNECMA.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; brique ; métal ; béton ; béton armé ; essentage de tôle

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tôle nervurée

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée,propriété d'un établissement public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55