Cristallerie
Manufacture des Cristaux de la Reine ; Château de la Verrerie
Logement patronal ; musée ; établissement administratif ; centre d'archives
Cristallerie dite Manufacture des Cristaux de la Reine, puis logement patronal dit Château de la Verrerie ; actuellement musée, établissement administratif et centre d'archives industrielles
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Le Creusot ; Château de la Verrerie
Anciennement région de : Bourgogne
Saône-et-Loire
Le Creusot
Château de la Verrerie
1986 AH 126, 132, 133 ; AE 34, 47, 48, 87, 89, 90
En ville
Chapelle ; conciergerie ; souterrain ; jardin d'agrément ; étang
4e quart 18e siècle
1786
Daté par source
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La cristallerie de MM. Lambert et Boyer, dite Manufacture des Cristaux de la Reine, installée à Sèvres depuis 1782, est transférée à Montcenis au début de l'année 1787 dans un bâtiment édifié en 1786, suivant les plans de l'architecte Barthélemy Jeanson. La manufacture est immédiatement réunie aux fonderies royales de Montcenis et d'Indret, société par actions partagée entre les sociétés Lambert, Boyer et Cie, Périer, Bettinger et Cie, et le roi. Les établissements du Creusot passent à partir de 1796 progressivement sous le contrôle de la famille Chagot. En 1832 l'usine est achetée par les cristalleries de Saint-Louis et Baccarat pour être fermée. Les bâtiments sont acquis en 1837 par la société Schneider et Cie et transformés en logement patronal. Modifié une première fois dans les années 1860, le Château de la Verrerie est remanié entre 1903 et 1912 par l'architecte Ernest Sanson, l'architecte d'intérieur A. Felz et les architectes paysagistes Henri et Achille Duchêne. Le château et son parc sont acquis en 1969 par la ville du Creusot. S'y installent en 1971 le Musée de l'Homme et de l'Industrie, l'Ecomusée, la Communauté Urbaine, puis en 1988 l'Académie François Bourdon.
Brique ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
Ardoise ; tuile plate ; zinc en couverture
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe
De plan en U, le logement patronal est constitué de sous-sols, d'un étage carré et d'un étage de comble. Une lucarne-attique couronne les treize travées du corps principal. Les travées centrales des ailes et du corps central forment des avant-corps surmontés de frontons triangulaires. L'avant-corps du corps central est orné d'un tympan sculpté aux armes de Marie-Antoinette et d'un campanile (carillon et cadrans d'horloge). Les toitures en ardoise sont à longs pans à croupes. Le pavillon de la conciergerie fermant la cour est percé d'une porte cochère. Salle du jeu de paume, écuries et manèges sont couverts de toits à longs pans brisés en ardoise et zinc. Tous ces bâtiments sont en moellon enduit. Les deux anciennes halles coniques des fours sont en maçonnerie, couvertes en tuile plate. L'une abrite un théâtre empruntant de nombreuses références décoratives au petit théâtre de la reine Marie-Antoinette au Trianon de Versailles (78) , l'autre une chapelle vidée de son mobilier.
1948/10/12 : inscrit MH ; 1984/12/10 : classé MH
À signaler
Logement patronal ; théâtre ; jardin
Propriété de la commune,propriété privée
2000
© Inventaire général ; © Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
2000
Pillet Frédéric
Dossier avec sous-dossier
Patrimoine industriel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55