Établissement élévateur des eaux
Dit usine élévatoire
Établissement élévateur des eaux (canal latéral à la Loire) (canal du Centre)
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Digoin
Anciennement région de : Bourgogne
Bourgogne
Digoin
2004 BK 211
En ville
La Loire
Canal de navigation dit canal latéral à la Loire
IA18000626
1er quart 20e siècle
1908
Daté par source
Attribution par source
A la fin du XIXe siècle, les travaux effectués dans le cadre de la loi Freycinet (allongement des sas des écluses, augmentation du tirant d'eau) entraînent une consommation d'eau plus importante. Au cours de l'été 1906, la navigation se trouve momentanément suspendue sur le canal latéral à la Loire entre Digoin et le Guétin (près de Nevers) par suite d'un manque d'eau et le ministre des Travaux Publics demande de prévenir le retour de difficultés analogues. Un avant-projet d'usine élévatoire située à Digoin est rédigé en 1907 par l'ingénieur Soulassol et l'usine est construite de 1908 à 1910. Un atelier pour un mécanicien et un magasin sont projetés en 1913.
Pierre ; enduit
Ardoise
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée
Toit à deux pans
Située près du pont-canal de Digoin, sur la rive gauche de la Loire, l'usine élévatoire se compose d'une station de pompage et d'un aqueduc d'amenée d'eau souterrain de 483 mètres reliant la Loire et l'usine. Le rez-de-chaussée de la station, dont le plancher est situé au-dessus des plus hautes crues connues, peut abriter quatre moteurs à gaz pauvre de 75 ch. chacun et autant de gazogènes. Un pont roulant dessert la salle des moteurs pour leur démontage éventuel. Chaque moteur entraîne une pompe centrifuge située au sous-sol. La galerie des pompes est coupée par un puisard profond de 4,95 m alimenté par l'aqueduc souterrain. Le déversement dans le canal se fait par l'intermédiaire d'un puisard où aboutissent les tuyaux de refoulement. Côté canal, la paroi du puisard forme déversoir sur plus de 14 mètres. En 1907, l'ingénieur avait prévu un débit d'un mètre cube d'eau par seconde. Aujourd'hui, le bâtiment existe encore mais a été vidé des machines. Le pont roulant et la charpente métallique à la Polonceau de la salle des moteurs sont conservés.
Propriété publique
2000
© Inventaire général
2004
Mauret-Cribellier Valérie
Sous-dossier
Conseil régional de Bourgogne - Service chargé de l'inventaire Hôtel Chartraire de Montigny - 39/41, rue Vannerie 21000 Dijon - 03.80.72.53.33