Château de La Marche

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Appellation d'usage

Titre courant

Château de La Marche

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Villegaudin ; R.D. 162

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Martin-en-Bresse

Canton

Saint-Martin-en-Bresse

Lieu-dit

Marche (la)

Adresse de l'édifice

R.D. 162

Références cadastrales

1978 B2 11, 12, 13, 14

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Communs

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1682

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Un château est attesté à Villegaudin dès le 12e siècle. En 1317 Renaud de la Marche fonde une chapelle dans sa maison forte. Les seigneurs de La marche conservent la terre jusqu'au 16e siècle. Le plus célèbre d'entre eux, Olivier de La Marche, capitaine des gardes de Charles le Téméraire, suivit Marie de Bourgogne dans son exil avant de se consacrer à l'écriture de ses Mémoires auprès de l'archiduc Maximilien. Après avoir appartenu aux Lenoncourt, la terre échoit, en 1636, aux Fyot qui l'érigent en marquisat. A l'emplacement de l'ancienne maison forte, Claude Fyot, abbé commanditaire de Saint-Etienne de Dijon, fait bâtir en 1682 un vaste château "à la moderne, bien décoré, avec un beau salon peint à fresque par Nanini, où est représenté le festin des dieux" (Courtépée). En 1861, le château, qui appartenait alors à Antoine Félix de Beaurepaire, dernier marquis de la Marche, est détruit par un incendie. Du château de Claude Fyot, qui n'a jamais été reconstruit, ne subsistent plus aujourd'hui que des vestiges. Le relevé cadastral de 1824 indique que le château se composait d'un corps central flanqué de deux ailes asymétriques en retour d'équerre. Deux tours carrées ponctuaient les angles de la cour d'honneur, à laquelle donnait accès une basse-cour limitée, au nord comme au sud, par les bâtiments allongés des communs. La grille du portail est couronnée d'un fronton de fer forgé aux armes quadripartites des Fyot et de la Marche, qui portaient, respectivement, d'azur à un chevron d'or, accompagné de 3 losanges de même taille, 2 en chef et 1 en pointe, et de sable bandé d'or à 3 pièces (d'après Lucien Guillemaut).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

De l'ancien château de La Marche ne subsistent plus que quelques rares vestiges : la terrasse de la cour d'honneur, une partie des douves, le portail ouest et le portail de la basse-cour, ainsi que les bâtiments nord des communs. Deux pilliers en pierre de taille à bossages en brique flanquent les deux battants de la grille occidentale en fer forgé que surmonte un fronton orné des armes des familles Fyot et La Marche. Le long bâtiment des communs, entièrement édifié en brique rouge, abrite un logis à étage dont l'ordonnancement est souligné par un haut portail axial en plein-cintre inscrit dans une arcade en anse de panier. Cette dernière est encadrée de deux chaînes à alternance de brique et de pierre de taille. La même pierre calcaire règne aux encadrements des ouvertures. Un corps annexe, plus bas, situé en renfoncement, relie le logis à une tour massive de plan carré, dont le toit en pavillon est agrémenté d'une lucarne en pierre à fronton cintré brisé.