Château
Sainte-Barbe
Château Sainte-Barbe
Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; Bazouges-sur-le-Loir
Flèche (La)
La Barbée
1824 D 289 à 298 ; 1984 D 56 à 71
Isolé
Loir (le)
Chapelle ; parc ; jardin d'agrément ; douves ; parties agricoles ; communs ; glacière ; lavoir
4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
15e siècle ; 17e siècle
Attribution par travaux historiques ; attribution par source
Une tradition non vérifiée prétend qu'un premier château se trouvait sur l'île qui barre le cours du Loir à quelque cinq cents mètres à l'ouest du château actuel. Il est certain en revanche qu'un logis précédent, dont certaines parties dataient du XVe siècle ou du début du XVIe et d'autres du XVIIe, était implanté sur la terrasse qui prolonge à l'ouest le logis actuel. Ce bâtiment était entouré de douves alimentées par la rivière, le long desquelles s'élevaient des petites tours, datant peut-être du XVIIe siècle. L'édifice actuel fut construit à quelque distance dans le dernier quart du XVIIIe siècle, entraînant la destruction du précédent, à l'exclusion d'une partie des douves, de trois tourelles et des corps de communs au sud, qui datent du XVIIe siècle. L'architecte en est peut-être le Fléchois Prosper Simon, auteur en 1790 d'un projet non réalisé pour le château (IA72000237) de la Bouillerie, dans la commune voisine de Crosmières. Comme à la Barbée, ce projet prévoyait un avant-corps en hémicycle. Bordant un jardin régulier, une orangerie s'élève depuis cette époque le long des douves au nord du logis. De cette campagne aussi date probablement la chapelle Sainte-Barbe, entièrement reconstruite, ainsi que la glacière creusée au nord du logis. Vers 1824, les architectes parisiens Abel Lahure et Adrien Lusson augmentèrent la face ouest de deux ailes en pavillon et d'un fronton curieusement orné d'une horloge monumentale. De cette campagne, datent aussi les communs au nord du logis. Les autres parties agricoles et le lavoir datent du XIXe siècle.
Calcaire ; grès ; silex ; appareil mixte ; pierre de taille ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel
Ardoise
Jardin régulier
Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Fausse voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte en cul-de-four
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue ; appentis ; toit conique ; terrasse
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Le logis possède deux étages carrés et un étage de comble ditribués par deux escaliers dans oeuvre. Il est couvert de toits en croupe. L'avant-corps sur la face orientale est couvert en terrasse. Il est appareillé en pierre de taille. Les communs sont appareillés en moellon enduit. La chapelle est partiellement appareillée en moellon enduit et en pierre de taille. Coiffée d'un toit à deux versants, elle est couverte par une fausse voûte en berceau et en cul-de-four.
1991/10/28 : inscrit MH
À signaler
Propriété privée
1994
© Inventaire général
1997
Le Boeuf François
Dossier individuel