Place
Petite Place ; Place du Marché ; Place de l'Hôtel de ville ; Maréchal Pétain ; Maurice Mollard
Petite Place, puis place du Marché, puis place de l'Hôtel de ville, puis Maréchal Pétain, actuellement place Maurice Mollard
Auvergne-Rhône-Alpes ; Savoie (73) ; Aix-les-Bains
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Aix-les-Bains
En ville
Stationnement
Secteur urbain, Centre historique
IA73001135
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1867 ; 1902 ; 1911 ; 1922 ; 1934 ; 1962 ; 1989
Datation par source
Attribution par source
Lors de la fouille réalisée en 1989, pour la construction d'un parking sous la place, des niveaux d'occupation, de la Tène finale au début du Moyen Age, ont été reconnus. Les informations recueillies demeurent insuffisantes pour savoir si les premiers aménagements étaient liés à une fonction cultuelle en rapport avec la fréquentation des sources ou à un habitat temporaire. Les vestiges postérieurs sont à mettre en relation avec le temple. Durant le Haut Moyen Age, l'espace était occupé par des sépultures aux abords du temple probablement réutilisé comme lieu de culte chrétien. Jusqu´à la fin du XVIIIe siècle, se trouvaient là le cimetière, l´entrée du château avec ses fossés, et diverses constructions. Seul un petit espace, appelé alors Petite Place, était disponible autour du choeur de l´église. La première étape de son agrandissement fut le déplacement du cimetière pendant la Révolution. Une procédure d´expropriation des bâtiments qui s'élevaient au nord-est du château fut menée à bien en 1867-1868, pour l´élargissement de la place des Bains, actuellement place des Thermes. Dans le périmètre de l´actuelle place Maurice Mollard, essentiellement deux hôtels furent concernés : le premier hôtel de l´Arc de Romain et le premier hôtel de l´Europe. En 1899, suite au projet de démolition de la vieille église et des bâtiments alentours, un concours fut lancé pour l´aménagement de la future place de l´hôtel de ville, mais à titre de consultation uniquement, la question de sa propriété n´étant pas réglée avec l´Etat. Le règlement prévoyait la réserve de deux emplacements, l´un pour une fontaine monumentale, l´autre pour une statue de Lamartine. Huit projets furent reçus : ceux de Jules Lavirotte et de Jules Pin obtinrent le 1er prix ex aequo et ceux de Jean-Claude-Nicolas Forestier et de E. Redon, le second prix ex aequo. En fait, l´aménagement de la place se fit progressivement, sans plan d´ensemble, au fur et à mesure des démolitions. En 1902, la municipalité fit aménager un espace arboré avec deux allées et six emplacements pour kiosques après avoir fait démolir une partie de l´ancienne école des soeurs de Saint-Joseph. Un marché aux fleurs se tenait sur la place depuis la fin du XIXe siècle ; les dix nouveaux kiosques attribués aux fleuristes en 1911, furent remplacés en 1922 par une pergola aux fleurs construite en matériaux légers sur les plans de Francis Crochon. La même année, un projet de transformation et d´embellissement de la place, dessiné par l´ingénieur de la ville, Victor Luya, fut soumis au conseil municipal. Il concernait essentiellement la pose d'un dallage en ciment autour des kiosques des eaux, la reprise des bordures et massifs et la création de nouvelles circulations. Ces dernières furent de nouveau remaniées, en 1927, pour dégager l´espace devant les Thermes. La pergola aux fleurs fut démolie en 1933. La même année, la fontaine installée dans les années Vingt fut remplacée par un bassin construit par l'entreprise Boschetto. Suite à la construction des thermes Pétriaux, une campagne de travaux intervint, en 1934, sur les plans de l´architecte de la ville, Francis Crochon. Elle portait sur le pavage de la place en pierre, la création de massifs fleuris, la rectification des circulations. Un nouveau remaniement destiné à prendre en compte la circulation automobile et nécessitant le déplacement du bassin, fut effectué en 1955, sur les plans de M. Brunet. Il précédait un profond bouleversement occasionné, en 1962, par la construction du Verre d´eau, square du Temple de Diane. Les derniers vestiges de ce qui avait été l´école des soeurs de Saint-Joseph et qui abritait depuis l´office du tourisme furent démolis. L'aménagement actuel, avec sa fontaine monumentale au centre, date de 1989 ; il fut réalisé après la construction d'un parking souterrain ayant nécessité l´abattage de tous les arbres et la démolition du Verre d´eau. La place qui, pendant la seconde guerre mondiale, avait été baptisée Maréchal Pétain, reçu le nom de l'ancien maire, Maurice Mollard, par délibération du Conseil Municipal du 20 mars 1950.
Escalier isolé : escalier droit, en maçonnerie
Arbre isolé ; groupe d'arbres ; parterre
Cette vaste place est constituée de différents niveaux. Une fontaine occupe le centre du podium central, surélevé de quelques degrés et revêtu de pavés de porphyre. Deux allées d'arbres occupent la partie nord de la place, dans le prolongement du square du Temple de Diane situé au nord-ouest, et de la place des Thermes, au nord-est. Un talus planté d'arbres isolés et de parterres de gazon et de fleurs, sans limites précises avec le square de l'Hôtel de ville situé au sud-ouest, bordent la place au sud. Un escalier droit, aménagé dans ce talus donne accès à l'avenue en contrebas.
Propriété de la commune
2005
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville d'Aix-les-Bains
2005
Jazé-Charvolin Marie-Reine ; Lagrange Joël
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88