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Palais des congrès dit centre polyvalent, puis centre de la culture et des congrès, Palais des Fleurs, actuellement centre des congrès

Palais des fleurs ; centre polyvalent ; centre de la culture et des congrès ; centre des congrès

Inventaire

palais des congrès

Auvergne-Rhône-Alpes ; Savoie (73) ; Aix-les-Bains ; rue Jean-Monard ; Plaine de Marlioz

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aix-les-Bains

Plaine de Marlioz

Jean-Monard (rue)

1879 D 503 p., E 160 p., 161 ; 1974 CE 40, 41, 42, 373, 374 ; 2004 CE 41, 42, 373, 382, 383

en ville

4e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle

1977 ; 2006

datation par source

Rault Pierre (architecte) ; Chanéac Jean-Louis (architecte) ; Pilotaz Edward (entrepreneur) ; Grosse Léon (entrepreneur) ; Chanéac (agence d'architecture)

attribution par source

Au début des années 1970, la ville d'Aix-les-Bains manifeste la volonté de développer une importante activité de congrès. Les équipements du casino et ceux, aménagés en 1964, dans l'ancien hôtel Bernascon sont techniquement inadaptés, tandis que la salle de séminaires de l'établissement thermal, créée dans l'ancienne piscine olympique en 1956, n'offre pas de capacités suffisantes. £Le 28 janvier 1974, la Ville signe une convention d'études avec la Société pour l'équipement de la Savoie afin de construire un centre polyvalent qui soit centre de congrès mais aussi salle des fêtes et salle de spectacle. L'emplacement choisi est celui de l'ancienne gare du chemin de fer à crémaillère du Revard à proximité du secteur du Bois-Vidal, où un ensemble thermal et hôtelier est alors à l'étude. Ce choix implique la déviation du ruisseau des Gachet.£Le permis de construire est accordé, en octobre 1975. Les travaux, adjugés à parts égales aux entreprises Edward Pilotaz et Léon Grosse, sont placés sous la direction des architectes Pierre Rault et Jean-Louis Chanéac, assistés d'un bureau d'études scénographiques de Vitry-sur-Seine. Dans le projet initial, l'ensemble de la toiture en gradins devait être accessible et paysagé mais les contraintes financières n'ont pas permis de tels aménagements. Dénommé Palais des fleurs, cet équipement touristique et culturel est inauguré le 2 septembre 1977. £L'office du tourisme s'y installe à partir de 1983. C'est à lui que la Ville confie, par convention signée en novembre 2003, la rénovation du centre des congrès. Le permis de construire pour le réaménagement et l'extension du bâtiment est délivré en juin 2004. Les travaux, dont la maîtrise d'ouvrage est déléguée à Icade G3A, sont conduits par l'Atelier Chanéac, en association avec l'architecte Pierre Rault. L'extension concerne essentiellement le hall d'exposition du rez-de-chaussée, où prennent place un bar et des locaux techniques. Au 1er étage, deux salles de réunion sont créées, l'ancien bar est réaménagé en salle polyvalente avec office. L'auditorium de 1320 places, hormis une mise aux normes de sécurité, n'a pas été modifié. Inauguré, le 11 avril 2006, après douze mois de travaux, le centre des congrès offre désormais, outre l'auditorium, 10 salons modulables, une salle polyvalente et un hall de 1000 m2 d'exposition.

béton

béton en couverture

plan massé

1 vaisseau

terrasse

escalier intérieur

Le palais des congrès, orienté au nord-ouest, est implanté en contrebas du boulevard de la Roche-du-Roi sur la plateforme avec soubassement en pierre de l'ancienne gare du chemin de fer à crémaillère du Revard. L'ensemble est couvert de toits en terrasse en béton. La couverture du corps central forme des gradins ; elle est divisée, sur son versant antérieur, en six segments par des nervures en béton.£L'édifice compte trois corps de bâtiment correspondant à des fonctions différentes. Au centre, l'auditorium constitue la partie principale, flanquée, au nord, d'un bâtiment de plan en trapèze, abritant des espaces polyvalents et, au sud-est, d'un corps de bâtiment en L qui accueille les fonctions de desserte scénique et les loges.£La partie centrale est composée en plan d'un assemblage de trois triangles de longueur inégale ; elle présente, ainsi, des façades décalées. Précédé d'un emmarchement, l'entrée principale, est située sur la façade ouest, à l'avant de la section centrale. Un avant-corps, entièrement vitré et couvert d'un toit en terrasse supporté par des piliers en béton, ouvre sur un vaisseau central utilisé comme hall d'exposition et correspondant à l'envers des gradins de l'auditorium. Celui-ci à une capacité variable de 380 à 1320 places. La superficie de l'espace scénique est aussi modulable grâce à une avant-scène mobile. La disposition des gradins suit le découpage en plan du bâtiment en trois sections triangulaires. La salle est desservie par deux couloirs latéraux et par deux vomitoires, percés dans les gradins. Les issues de secours débouchent dans la cour de service sud, sur un escalier hors-oeuvre en maçonnerie rampe-sur-rampe à deux volées.£Le corps de bâtiment nord, accolé à la section orientale de l'auditorium, présente une façade largement vitrée. Il compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et deux étages carrés. L'ensemble est desservi par deux ascenseurs et un monte-charge situés au centre, à l'arrière des salles, de même que par deux escaliers tournants de part et d'autre des cages d'ascenseur. Depuis le parking établi sur la plateforme de l'ancienne gare, un escalier extérieur donne accès à la terrasse qui règne devant le premier étage. Le garde-corps en béton se prolonge en retour à l'ouest dans l'alignement d'une nervure de la couverture de l'auditorium. Sur l'élévation orientale, le garde-corps en béton de l'escalier extérieur qui dessert le deuxième étage présente le même alignement.£Le corps de bâtiment sud-est, à l'arrière de la scène, est implanté en partie dans la pente naturelle du terrain. Il compte un étage de soubassement dans l'aile sud, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré distribués par un escalier central à éclairage zénithal. L'aile sud, construite en gradins, est occupée par un garage à l'étage de soubassement.

2009

propriété de la commune

dossier individuel

2009

© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville d'Aix-les-Bains

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