Forme VII

Dénomination de l'édifice

Bassin de radoub

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Forme de radoub

Appellation d'usage

Forme VII

Titre courant

Forme VII

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Havre ; quai Johannes Couvert

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Le Havre agglomération

Lieu-dit

Port du Havre (Le) ; Bassin Théophile Ducrocq

Adresse de l'édifice

Johannès Couvert (quai) ; Môle central (route du)

Références cadastrales

Domaine public : non cadastré

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Quai

Nom de l'édifice

Bassin de marée Théophile Ducrocq

Références de l'édifice de conservation

IA76000284

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1911 ; 1927 ; 1947

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Port autonome du Havre (PAH) (commanditaire)

Description historique

Creusée dans l'angle nord-est de la darse nord, la grande forme, ou forme VII est un remarquable ouvrage de génie civil , commencé en 1911, achevé seulement en 1927 par l'ingénieur Michel Schmidt. Elle est conçue par l'administration des Ponts-et-Chaussées et les travaux confiés à l'entreprise Schneider ont été spectaculaires : on a établi une enceinte dans l'estuaire de la Seine et creusé à l'intérieur une souille à fond de sable et de galets, à la cote -20. Parallèlement, on a construit un immense caisson métallique de 345 m de long sur 60 de large et d'un déplacement de 40 000 tonnes reposant sur un plan d'échouage composé de 700 dés de bétons armés sur pieux. L'ossature constituée de poutres Warren de 6 m de haut, est enrobée de béton riche pour obtenir un ensemble parfaitement étanche. En 1920, le caisson est amené par flottage au-dessus de la souille et lesté à l'aide de téléporteurs, par 300 000 m3 de maçonnerie. La longueur utile de la cale sèche est de 313 m, sa largeur de 38 m et le seuil est arasé à la cote -8, permettant aux paquebots de sortir quelle que soit la marée. Les cinq lignes de tins en fonte aciérée sont réglées au préalable pour s'adapter à toutes formes de coques. Elle est fermée par bateau-porte métallique flottant, échoué à l'aide de cabestans électriques et hydrauliques en travers de l'entrée par remplissage de ses compartiments, vidés par pompage. Le bateau-porte a été acheté en Angleterre. Sur le pont se trouvaient une cabine de manœuvre, une pompe turbine et deux cabestans électriques. Les pompes ont été construites par la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée. En 1933, le Journal de Rouen titre : Le Havre peut maintenant recevoir le NORMANDIE . Endommagée en 1944 par les sabotages de l'armée allemande, sa restauration, entreprise aussitôt par l'armée américaine, est achevée par le Port autonome en juin 1947. Elle est suffisamment grande pour recevoir le paquebot France, le plus grand du monde dans les années 1960.

Matériaux du gros-œuvre

Acier ; béton ; béton armé

Commentaire descriptif de l'édifice

La forme VII est construite en béton armé et acier.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1991

Copyright de la notice

(c) Région Normandie - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1992 ; 2005

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Etienne Claire ; Real Emmanuelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine