Usine d'armes
Dit Atelier d'Artillerie de Graville
Atelier d'Artillerie de Graville
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Havre ; route du Hoc
Anciennement commune de : L'Eure
Le Havre agglomération
Le Port du Havre ; Hoc (pointe du)
Bossière (canal) ; Hoc (route du)
1826 F 1, 19-22 ; Commune de Graville-Sainte-Honorine, section de Gonfreville l'Orcher réunie en 1830. Parcelle 1 : emplacement du futur Atelier d'artillerie. Parcelles 19-22 : emplacement du Champ de tir.
En ville
Canal de Tancarville ; la Seine
Atelier de fabrication ; voie ferrée ; polygone de tir ; butte artificielle ; bureau ; quai ; voie navigable
4e quart 19e siècle
1884 ; 1885 ; 1887
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Forges et Chantiers de la Méditerranée (commanditaire) ; Schneider & Cie entreprise (commanditaire)
En 1882, la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée décide de développer ses installations pour se lancer dans la production de matériel d'artillerie. Elle s'adjoint un ingénieur spécialisé G. Canet et crée un bureau technique. La construction d'un nouvel atelier d'artillerie à l'Est des chantiers de Graville démarre en 1883. En 1884, la machine motrice et les fondations sur pilotis de l'atelier sont élevés. L'atelier se compose de quatre halles. La nef centrale mesure 126 m de longueur, 17 m de portée et 9 m de hauteur sous chéneaux. La production commence en 1885 et nécessite la construction d'une nouvelle halle de 126 m de longueur pour produire des obus de 155 et 220 mm. Les tirs sont effectués soit aux batteries des Huguenots ou de Sainte-Adresse, aux forts de Floride ou de l'Eure, voire aux Chantiers de Graville. En 1887 les Forges et Chantiers passent une convention avec la Marine Nationale pour effectuer des tirs au polygone du Hoc qu'elle vient de construire pour compléter son atelier, et faire les essais de 30 canons de 32 cm et 8 canons de 27 cm. Ce polygone s'étend sur les alluvions en cours de constitution entre la pointe du Hoc et Harfleur.Le polygone est relié à l'atelier par une voie ferrée servant à acheminer les canons de plus de 40 tonnes. Il comprend plusieurs plateformes équipés d'une grue mobile de 80 tonnes, deux transbordeurs, un parc à projectile, une poudrière, une salle de confection des gargousses, des magasins et ateliers de chargement de projectiles, une chambre de sable et un abri blindé pour les poudres. En 1897 les établissements Schneider rachètent l'atelier d'artillerie et le polygone de tir. L'ensemble est nationalisé en 1936. Tous les ateliers sont détruits après-guerre et ne subsistent alors que les buttes de tir. Ces derniers vestiges ont disparu lors du creusement du canal Bossière à partir de 1965.
Brique ; métal (?) ; pan de fer
Verre en couverture
Charpente métallique apparente
Énergie thermique ; énergie électrique
L'atelier consistait en un immense bâtiment de plain-pied de type grande halle à charpente métallique avec pont roulant, murs en brique et pan de fer, couvert d'une toiture largement vitrée.
Détruit
Propriété d'une société privée ; propriété de l'Etat
1990
(c) Région Normandie - Inventaire général
1996 ; 2006
Etienne Claire ; Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine