Cité ouvrière
Cité des Tréfileries, actuellementcité polonaise
Cité ouvrière dite cité des Tréfileries et cité polonaise
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Havre ; rue des Tréfileries ; rue Armand Agasse
Le Havre agglomération
L'Eure ; Vallée (La)
Tréfileries (avenue des) ; Armand Agasse (rue) ; Viviani (rue ) ; Jules Durand (boulevard)
1941 M31 ; 1941 M33
En ville
Maison ; cinéma ; ouvroir ; stade ; boutique ; gymnase
Tréfileries et Laminoirs du Havre puis Tréfimétaux
IA76000145
1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1920 ; 1922 ; 1927
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Attribution par source
En octobre 1895, Lazare Weiller règle avec la mairie de Graville les problèmes de voirie concernant ses terrains « où devaient se construire les cités ouvrières créées par la Compagnie Weiller ». En 1904, il obtient l'autorisation d'ouvrir une voie privée pour relier le boulevard Sadi Carnot [Jules Durand] avec la rue de la Vallée et l'avenue des Tréfileries. Les maisons du directeur et des ingénieurs au sud des terrains sont implantées dans la foulée de l'autorisation de voierie, avant la cité ouvrière proprement dite, les baraques en bois précaires bâties par les ouvriers occupant le site. L'ensemble de la cité et de ses équipements n'est réalisée qu'après la Première Guerre mondiale. Elle constituée de plusieurs entités séparées : la cité française aménagée vers 1920 avec un lavoir, l'hôtel des célibataires qui héberge les premiers immigrés Polonais et les maisons des contremaîtres, situés le long de la rue Amand Agasse. La cité polonaise, construite entre 1922 et 1927, impasse Réal, comprend 72 logements pour les 300 ouvriers polonais recrutés par le biais de la Société générale d'immigration. L'Union Sportive des Tréfileries construit en 1922 la salle des sports (Gymnase Le Bourvellec) et le terrain de football (Stade Marcel Royer). La pouponnière, établie près de l'usine pour permettre aux ouvrières d'allaiter sur leur temps de travail, est tenue par des infirmières et des sœurs. Les maisons des contremaîtres sont séparées de celles des ouvriers par une barrière fermant à clef l'avenue des Tréfileries au niveau du lavoir commun. Sur le plan cadastral de 1941, figurent des baraquements alignés avenue des Tréfileries, ainsi que des maisons en série. Dans les années 1980, la partie centrale de la cité fait place à un ensemble de petits immeubles supprimant une partie de l'avenue des Tréfileries, devenue une allée. Le jardin public avec pièce d'eau situé à l'Est du gymnase est restructuré pour former avec son terrain une coulée verte.
Brique ; enduit
Ardoise
Plan orthogonal
1 étage carré
Toit à longs pans pignon couvert
Escalier dans-oeuvre
Il subsiste rue Armand Agasse une série des maisons jumelées entre courette et jardinet, du même type que celles de Frileuse au Havre : un corps en rez-de-chaussée, flanqué de deux corps à étage à façade en pignon prolongé d'appentis, le tout surmonté d'un toit débordant couvert en ardoise ; le décor néo-régionaliste des années 1930, en faux pan-de-bois n'a pas toujours été conservé. Avenue des Tréifleries, il subsiste une autre série de maisons-blocs enduites, à un étage et couvertes en ardoise dont certaines ont conservé un décor art-déco ou en faux pan de bois au surcroit. La cité a conservé le gymnase de plan allongé à deux absides, en brique couvert en ardoise, deux stades ainsi que les maisons des ingénieurs et des directeurs des Tréfileries (étudiées).
Vestiges
Propriété privée ; propriété publique
1990
(c) Région Normandie - Inventaire général
1992 ; 2005
Etienne Claire ; Real Emmanuelle
Sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine