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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de teinturerie et d'impression sur étoffes (indiennerie) Besselièvre ; puis corroirie la Corroirie Normande, puis usine de peausserie le Factice Normand, actuellement entrepôt commercial de l'Armée du Salut

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de teinturerie ; usine d'impression sur étoffes ; corroierie ; usine de peausserie

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Indiennerie

Appellation d'usage

Usine de teinturerie et Usine d'impression sur étoffes Besselièvre ; corroierie la Corroirie Normande ; Usine de peausserie le Factice Normand

Destination actuelle de l'édifice

Entrepôt commercial

Titre courant

Usine de teinturerie et d'impression sur étoffes (indiennerie) Besselièvre ; puis corroirie la Corroirie Normande, puis usine de peausserie le Factice Normand, actuellement entrepôt commercial de l'Armée du Salut

Localisation

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Maromme ; 36 rue Duflo

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Maromme

Adresse de l'édifice

Duflo (rue) 36

Références cadastrales

1982 AK 294

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Le Cailly

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Cette indiennerie est fondée en 1823 par Jean-Baptiste Besselièvre, fils d'imprimeur d'indiennes à la planche. Il installe son activité dans l'usine de teinturerie en indigo Lebreton rachetée pour 20 000 francs. L'usine est réglementée par deux arrêtés en date du 31 août 1808 et du 27 octobre 1829. L'impression est d'abord exécutée à la planche et à la main puis Besselièvre s'équipe d'une machine à imprimer adaptée aux articles bleu-indigo. En 1834, il rachète la teinturerie en rouge Deschamps-Ledur située de l'autre côté de la rivière et fait construire les bâtiments destinés à la garance. En 1850, Besselièvre s'associe à ses deux fils Jean-Charles et Louis-Emile avec lesquels il fonde la société en nom collectif Indiennerie Besselièvre père et fils. En 1857, le père se retire des affaires, la société prend alors la raison sociale Besselièvre fils. Elle détient un capital de 1 370 000 francs. Cette association dura jusqu'en 1867 date à laquelle Charles reste seul à la tête de l'entreprise. En 1891, il en cède la direction à son fils unique : la société prend alors la forme d'une commandite simple au capital de 2 millions de francs. En 1906, la nouvelle maison Besselièvre adopte le statut de commandite par actions : sans succès, puisque la nouvelle société Besselièvre fils et Cie au capital de 1, 6 millions de francs entre en liquidation judiciaire en juin 1914. Elle ne disparaît cependant (du fait de la première guerre mondiale) qu'en 1920. En 1929, le site est converti en corroierie par la société anonyme "la Corroierie Normande" puis en usine de peausserie par la société "le Factice Normand" dont l'activité consiste à fabriquer des cuirs factices en agglutinant des déchets de tannerie. Un nouvel atelier de fabrication est alors construit attenant à un atelier déjà existant. Aujourd'hui subsistent deux ateliers de fabrication et le bureau. L'usine actuellement occupée par une brocante appartient à l'armée du Salut. En 1896, l'usine possède douze machines à graver et à imprimer les couleurs. Dans le magasin à graver sont alors stockés près de 3000 rouleaux. En 1844, l'usine emploie 295 personnes, 155 ouvriers en 1857, 160 ouvriers en 1889, 288 ouvriers en 1891, 380 ouvriers et 38 employés en 1896.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; béton

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; béton en couverture ; tôle ondulée

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Produite sur place ; énergie hydraulique ; énergie thermique

Commentaire descriptif de l'édifice

Un premier atelier de fabrication en brique est construit sur deux étages carrés et un étage de comble, toit en terrasse couvert de tôle ondulée. Un second atelier de fabrication en béton s'élève sur trois étages carrés, toit en terrasse. Le bureau en brique comprend un étage carré et un étage de comble, toit à longs pans, pignon couvert, tuile mécanique en couverture.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Emmanuelle Le Roy-Real

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80