Filature de coton la Félicité, puis filature et tissage de coton

Dénomination de l'édifice

Filature ; tissage

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Filature de coton ; tissage de coton

Appellation d'usage

Usine la Félicité

Titre courant

Filature de coton la Félicité, puis filature et tissage de coton

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Pavilly ; route de Sainte-Austreberthe

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Pavilly

Adresse de l'édifice

Sainte-Austreberthe (route de)

Références cadastrales

1999 AL 15, 30 à 56, 74 à 79, 410, 411, 414

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Austreberthe

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; cité ouvrière ; logement patronal

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1891 ; 1912

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Cette filature de coton dite la Félicité fut construite en 1891 pour le compte de messieurs Lasne et Fumée, par l'entreprise pavilloise Alenspach. Elle est édifiée à l'emplacement de la filature Delalonde détruite par un incendie en 1863. L'usine exploitée par les sieurs Lasne et Bénard au début du 20e siècle est augmentée d'un tissage. En 1912, le site est racheté par Ferdinand Lang, industriel israélite, originaire de Thann (68) établi à Rouen depuis 1880. Avec son frère, il a fondé la maison Lang Risser et Frère, spécialisée dans la fabrication de flanelle de coton alsacienne. Ferdinand Lang fait agrandir l'usine et construire une importante cité ouvrière comprenant près de 100 logements d'ouvriers avec jardins. La fermeture de l'usine Lang après la seconde guerre mondiale entraîne le licenciement des 200 ouvriers qu'elle employait. En 1960, la société Socodisa, spécialisée dans la fabrication de soupapes de moteur, rachète les locaux. Elle ferme à son tour en 1974. Depuis cette date, les bâtiments sont désaffectés.

Matériaux du gros-œuvre

Parpaing de béton ; brique ; béton

Matériaux de la couverture

Verre en couverture ; ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit en pavillon ; toit à longs pans ; pignon couvert ; shed

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

L'atelier de fabrication à usage de filature est construit en brique sur un étage carré et couvert d'une série de trois toits à longs pans. L'atelier de fabrication à usage de tissage est construit en parpaings de béton, en rez-de-chaussée et couvert en shed. Le logement patronal est édifié en briques bicolores, sur un étage carré et un étage de comble surmonté d'un toit en pavillon couvert d'ardoise. La cité ouvrière construite autour d'une place rectangulaire aujourd'hui dénaturée, comprenant plusieurs séries de logements contigus construits en brique sur un étage carré et un étage de comble, toits à longs pans, pignons couverts, ardoise, jardinet en façade.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Le Roy-Real Emmanuelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80