Usine d'impression sur étoffes Thirion, puis Hazard frères, puis Lacassaigne, puis société anonyme de Saint-Aubin-Epinay

Dénomination de l'édifice

Usine d'impression sur étoffes

Appellation d'usage

Usine d'impression sur étoffes Thirion, puis Hazard frères, puis Lacassaigne, puis société anonyme de Saint-Aubin-Epinay ; zone d'activité artisanale et industrielle

Titre courant

Usine d'impression sur étoffes Thirion, puis Hazard frères, puis Lacassaigne, puis société anonyme de Saint-Aubin-Epinay

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Saint-Aubin-Epinay

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Darnétal

Références cadastrales

1992 AB 201, 202, 623

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Aubette

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; bief de dérivation ; entrepôt industriel ; logement patronal ; logement d'ouvriers

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Dans cette usine d'indienne fondée au début du 19e siècle, l'impression est d'abord effectuée à la planche. Vers 1830, l'établissement est dirigé par le sieur Thirion. Quelques années plus tard, les successeurs, MM. Hazard frères introduisent dans l'usine la première machine à imprimer dite Pérotine. En 1842, le sieur Lacassaigne reprend la direction de l'entreprise et donne à l'usine son véritable essor. De nombreuses machines à imprimer sont installées, alimentées par l'énergie hydraulique. La production est alors plus particulièrement orientée vers les articles de veloutine. Entre 1885 et 1894, la direction de l'établissement revient au sieur Pinel qui entreprend de moderniser l'usine : de nouveaux ateliers sont édifiés et le matériel est entièrement renouvelé. Quelques logements ouvriers sont construits à son voisinage tandis qu'un logement patronal est édifié dans son enceinte. Vers 1920, l'énergie thermique est remplacée par l'électricité. La société dispose de magasins de vente situés 52 rue de Crosne à Rouen (76). Son activité a cessé durant l'entre-deux guerres. Actuellement les bâtiments accueillent divers entreprises. En 1920, l'usine occupe 160 ouvriers.

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Produite sur place ; achetée ; énergie humaine ; énergie hydraulique ; énergie thermique ; énergie électrique

Commentaire descriptif de l'édifice

Les ateliers de fabrication et les entrepôts industriels édifiés en rez-de-chaussée et percés de larges baies en arc cintré sont couverts d'une série de toits à longs pans et pignon couvert en tuile mécanique. Le logement patronal de plan rectangulaire de cinq travées en façade et trois travées en pignon est construit sur un étage carré et un étage de comble percé de lucarnes et couvert d'ardoises. Les logements d'ouvriers sont construits sur un étage carré et un étage de comble, percé de lucarnes et couvert en ardoise.

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Le Roy-Real Emmanuelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80