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Plateforme ouverte du patrimoine

Phare d'Antifer (Etablissement de signalisation maritime n°100/000)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Phare

Titre courant

Phare d'Antifer (Etablissement de signalisation maritime n°100/000)

Localisation

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; La Poterie-Cap-d'Antifer

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Subdivision du Havre

Lieu-dit

Sur le cap d'Antifer

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; milieu 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1894 ; 1949

Auteur de l'édifice

Description historique

La tour est construite tardivement pour compléter le repérage de l'entrée du Havre. Une lettre du 18 janvier 1889 signale que : "Il existe en effet, un peu à l'Est du cap de la Hève un point d'atterrissage secondaire qu'il importe de signaler par un feu d'une portée exceptionnelle en raison du voisinage du port du Havre et des manoeuvres imposées par les conditions locales aux navires (...). Le phare de Fécamp, établi en vue de cet office, ne le fait qu'imparfaitement, aussi pour marquer ce point, vous proposez d'adopter le système des appareils de long foyer qui produit des portées beaucoup plus grandes et dont on a commencé à faire avec succès, usage à l'étranger. L'amélioration serait plus complète encore si, au lieu d'installer ce nouvel appareil à Fécamp, on le plaçait dans un édifice à construire sur le cap même qui est à signaler, qui est celui d'Antifer." - 17 janvier 1890 : décision de la Commission des phares pour la construction du phare d'Antifer. - 12 août 1890 : projet définitif : la tour aura 22 m20 de hauteur depuis le sol jusqu'à la plate-forme supérieure. Un bâtiment de 18 m de long sur 6 m avec rez-de-chaussée et un étage abritera les logements et les magasins. Une lanterne de très grande taille est construite pour abriter l'énorme optique. Celle-ci sera encore améliorée par un brûleur à vapeur de pétrole en 1905 et par son électrification en 1926. La portée du feu était de 31 milles. Le phare est détruit par les troupes allemandes le 7 septembre 1944. Rien ne subsiste de la tour et des bâtiments. Un phare provisoire est installé sur un pylône dès cette année. Le nouveau phare est reconstruit à partir de 1950. Afin de mettre le nouveau bâtiment à l'abri du recul de la falaise, la tour est bâtie à 30 m du premier phare en direction Sud-Est. Les locaux seront disposés en équerre et des logements seront placés en contrebas d'un talus herbé pour éviter le vent. - avis du 10 septembre 1955 : allumage sur une tour octogonale grise en béton armé de 38 m de hauteur, accolée au corps de logis.

Description

Matériaux de la couverture

Zinc en couverture

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement

Commentaire descriptif de l'édifice

- Description architecturale : 1er phare : Hauteur au dessus de la mer : 120 m. Taille générale : 32, 50 m. Hauteur focale : 26 m. Description : Tour cylindrique isolée peinte en jaune clair avec corps de logis en maçonnerie de briques rouges et blanches. Consoles assemblées par des arcs et balustrade à dés ajourés. Soubassement en pierre de taille. Lanterne polygonale à faces planes. 2 corps de logis sur les côtés pour le logement du personnel. Couverture en zinc. Le phare possédait une optique particulière puisqu'elle avait une distance focale de 1, 33 m. Elle sera la seule de France. 2e phare : Taille générale : 34 m. Hauteur de la focale : 23, 50 m. Description : Tour octogonale à faces incurvées en maçonnerie lisse accolée à la face Ouest d'un bâtiment rectangulaire en maçonnerie de pierres lisses. Rambarde métallique. Terrain 16718 m2. - Description technique : 1ère optique : Feu à éclats prolongés réguliers blancs toutes les 20 secondes. Optique hyper-radiante sur cuve à mercure Barbier et Cie de focale 1, 33 m. A été présentée à l'exposition universelle de 1889. Autres optiques : 1955 : feu à éclats blancs toutes les 20 secondes. Optique de focale 0, 70 m de 4 panneaux au 1/4. Cuve à mercure : 1955. Combustibles : Huile minérale : 1894 de 4 ou 6 mèches. Vapeur pétrole : 1905. Aides radio : radiophare 1912-1932. Electrification : 1926 par moteur diesel, 1929 par secteur lampe 6000w. 1955 : nouveau phare. - Etat actuel : Optique tournante en verre taillé à 4 panneaux au 1/4. Focale 0, 70 m sur cuve à mercure modèle "pissotière" BBT. Feu blanc à 1 éclat régulier 20 secondes. Portée 23 milles. Lampe halogène de 650W. Lanterne contemporaine BBT à murette métallique de Ø 3 m montants verticaux à deux rangs de vitrage cylindrique. .

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

VISMER-PHARES-NORMANDIE ; VISMER-PHARES-FORME-POLYG ; VISMER-PHARES-LOCA-TERRE

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80

Vue générale.
Vue générale.
© Francis Dreyer ; © Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture
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