Entrepôt industriel
Entrepôt portuaire de produits pétroliers
Terminal CIM
Terminal pétrolier de la Compagnie Industrielle Maritime
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Havre ; Sud (terre-plein)
Vallée de la Basse-Seine
Port du Havre (Le) ; Théophile Ducrocq (bassin)
Sud (terre-plein)
2007 ND,NE,NI,NH,NY
En écart
La Manche ; la Seine
Bassin ; quai ; réservoir industriel ; poste de chargement ; voie navigable
Bassin de marée Théophile Ducrocq
IA76000284
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1922 ; 1938 ; 1955
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source
Compagnie industrielle maritime (CIM) (commanditaire)
En 1920, le ministre des Travaux Publics, en accord avec la Chambre de Commerce du Havre, autorise la Compagnie Industrielle Maritime à fonder sur l'avant-port du Havre un établissement de réception, de stockage et de manutention des hydrocarbures. D'après le contrat de concession qui lui est accordé en 1922, la CIM finance les travaux et les équipements mais bénéficie en contrepartie du monopole d'exploitation. Les travaux sont engagés en août 1922 sur le terre-plein sud. Ce premier bassin permet la réception de tankers de 180 m de long et le stockage de 58 000 m3 de brut. En mars 1926, la CIM y reçoit son premier tanker, l'INVERARDER, un pétrolier anglais venu décharger 3 000 t de brut. Entre 1929 et 1934, la mise en service des quatre grandes raffineries de la Basse-Seine entraîne l'accroissement brutal de l'activité de la CIM. En 1935, la CIM assure plus de 99 % des importations pétrolières du Havre. En 1938, un second bassin est creusé et la capacité de stockage portée à 200 000 m3. Au sortir de la 2e Guerre Mondiale, le bilan est lourd pour la CIM : ses réservoirs sont hors d'usage, ses bassins envasés et sa concession nord est entièrement détruite. Le programme de reconstruction engagé en 1946 prévoit d'emblée la modernisation des équipements et l'augmentation des capacités de réception et de stockage (3,7 Mt de brut sont déchargées au Havre en 1948 contre 2,8 Mt en 1938). En 1955, un 3e bassin est mis en service sur le terre-plein sud. En 1960, la capacité de stockage de la CIM atteint 500 000 m3. L'augmentation de la taille des pétroliers au cours des années 1960 et 1970 nécessite l'approfondissement des accès nautiques et des bassins. L'extension du parc de stockage vers l'est, le long de la digue Charles Laroche, permet l'installation de réservoirs géants de 85 000 m3, portant la capacité totale de stockage à 2,8 M de m3 à la fin des années 1970. La CIM gère depuis 1976, le terminal pétrolier d'Antifer. Elle emploie alors 250 personnes. Dans les années 2000, sa capacité de stockage est portée à 2,4 M m3 pour le pétrole brut et de 1,7 M m3 pour les produits raffinés (carburéacteur, gazole et biocarburants, essences, fuel domestique, naphta).
Brique ; métal
Métal en couverture
Aujourd'hui, les installations de la CIM occupent une superficie de 160 ha sur le terre-plein sud. Elles se composent de 8 appontements accessibles à des navires de 18 m de tirant d'eau et jaugeant jusqu'à 280 000 t à pleine charge et d'un gigantesque parc de stockage de 109 réservoirs représentant une capacité de stockage de 4,4 M de m3 (2,9 M de m3 sont affectés au pétrole brut et 1,5 M de m3 aux produits raffinés). Ces installations sont connectées par pipe-line aux trois raffineries de la Basse-Seine qu'elles approvisionnent en brut et, par le réseau d'oléoducs Trapil aux dépôts d'hydrocarbures de la région parisienne.
Propriété privée
2006
(c) Région Normandie - Inventaire général
2008
Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine