Église paroissiale Saint-Maclou

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Maclou

Titre courant

Église paroissiale Saint-Maclou

Localisation

Île-de-France ; Yvelines (78) ; Conflans-Sainte-Honorine ; place de l'Eglise

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Conflans-Sainte-Honorine

Canton

Conflans-Sainte-Honorine

Adresse de l'édifice

Eglise (place de l')

Références cadastrales

1983 BC 128

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 11e siècle ; 2e quart 12e siècle ; 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 3e quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Montmorency (commanditaire)

Description historique

Si une église Notre-Dame est attestée dès 876, date de l'arrivée des reliques de Sainte-Honorine à Conflans, rien ne prouve qu'il s'agisse de l'église paroissiale actuelle. Son existence est attestée pour le XIIIe siècle où, selon Lebeuf, la cure est à la nomination du chancelier de l'Eglise de Paris. Mais la nef date de la fin du XIe comme le prouvent les piles rectangulaires et les modillons cachés dans les combles. La croisée du transept a conservé de beaux chapiteaux du 2e quart du XIIe siècle. Le choeur était probablement alors à une travée et à chevet plat. Des chapiteaux à crochets du XIIIe siècle montrent des reprises au niveau des arcades latérales sud et nord du choeur. Ce dernier a ensuite été agrandi à partir du XVe siècle : une travée droite donnant sur une abside à cinq pans lui a été ajoutée, la chapelle de la Vierge au sud et une sacristie au nord. Un autre projet d'agrandissement du choeur a été envisagé au XVIe siècle (selon Lebeuf) , par la famille de Montmorency. Ce projet est connu par une gravure et une colonnette engagée à l'extérieur de l'église. Il n'a jamais été achevé. Après la Révolution, un état estimatif des réparations à faire signale que le grand comble est en mauvais état, que le mur pignon de la chapelle Saint-Nicolas menace ruine et que les vitraux d'un bas-côté sont à refaire. En 1857, le curé entreprend des travaux de grande envergure : la construction d'une tribune d'orgue qui masque la rose occidentale et le renouvellement des boiseries du XVIIIe siècle. C'est l'architecte Poittevin qui surveille ces travaux. En 1870, le conseil de fabrique décide de restaurer les voûtes de l'église en faisant appel à l'entrepreneur Heurteaux dont le procédé est alors à la mode. Cela provoque en 1873 une lettre du ministre qui critique ces travaux récents qui ont altéré les dispositions de la nef qui était lambrissée et dont les baies ont été bouchées. Une inspection de M. Millet est demandée et son rapport est très sévère : notamment concernant la restauration de la façade ouest au devant de laquelle on a érigé un porche. Il critique aussi les vitraux à bas prix exécutés pour la fabrique. Pour lui l'église ne présente plus assez d'intérêt pour être protégée. En 1897, des travaux à la tribune de l'orgue sont réalisés afin d'abaisser le plancher de celle-ci, ce qui permettait de dégager la rose et d'améliorer la sonorité de l'orgue. C'est l'architecte Girardin qui coordonne les travaux. Le 10 mai 1923 la foudre s'abat sur le clocher de l'église qui est reconstruit en 1927 par Etienne Ruprich-Robert, architecte des M.H. En effet, entre temps l'édifice avait été inscrit à l'inventaire supplémentaire le 19 juillet 1926.En 1993 il a été classé. L'édifice est en cours de restauration.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; grand appareil

Matériaux de la couverture

Calcaire en couverture ; tuile plate

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; lambris de couvrement

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale ; flèche polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

Le transept et le choeur sont voûtés d'ogives, la nef charpentée. La croisée du transept est surmontée d'une flèche en calcaire.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail (étudié dans la base Palissy) ; peinture

État de conservation (normalisé)

Inégal suivant les parties

Date et niveau de protection de l'édifice

1993/10/18 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM78002469 ; IM78002476 ; IM78002481 ; IM78002483 ; IM78002505 ; IM78002507 ; IM78002531 ; IM78002484 ; IM78002486 ; IM78002497 ; IM78002504 ; IM78002509 ; IM78002537 ; IM78002485 ; IM78002541 ; IM78002491 ; IM78002533 ; IM78002540 ; IM78002467 ; IM78002471 ; IM78002488 ; IM78002503 ; IM78002463 ; IM78002468 ; IM78002473 ; IM78002477 ; IM78002490 ; IM78002492 ; IM78002494 ; IM78002508 ; IM78002534 ; IM78002536 ; IM78002506 ; IM78002535 ; IM78002542 ; IM78002472 ; IM78002479 ; IM78002532 ; IM78002474 ; IM78002495 ; IM78002496 ; IM78002470 ; IM78002487 ; IM78002529 ; IM78002530 ; IM78002478 ; IM78002489 ; IM78002498 ; IM78002500 ; IM78002502 ; IM78002528 ; IM78002539 ; IM78002465 ; IM78002475 ; IM78002493 ; IM78002480 ; IM78002538 ; IM78002466 ; IM78002499

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bussière Roselyne

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier