Manoir
Manoir
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Aigonnay
Celles-sur-Belle
Celles-sur-Belle
Breuil-Malicorne (le)
1819 E 36 ; 1983 E 214 à 216, 209
Isolé
Puits ; communs ; buanderie ; four
16e siècle ; 2e moitié 19e siècle
Le nom de Malicorne apparaît vers 1430 lorsqu'Andrée de Varèze épouse Guy de Chourses, seigneur de Malicorne, et portera le nom de dame de Magné, Mons, Châteauneuf, du Breuil d'Aignonnay et Chantecaille. Il est vraisemblable, qu'à l'origine, le Breuil-Malicorne faisait partie du fief du Breuil d'Aigonnay. De nombreux éléments du logis du manoir, notamment les cheminées à hotte en pierre et les portes cintrées, peuvent dater de la seconde moitié du 16e siècle. Il est possible que, soit par donation soit par succession, le Breuil-Malicorne ait été remis, à cette période, au fils cadet des propriétaires du Breuil d'Aigonnay, Jacques Chalmot et Florence de Villiers. Toujours est-il qu'en 1698 les deux domaines sont bien séparés puisque le Breuil-Malicorne est mentionné comme fief, de 250 livres, appartenant aux sieurs Simon de la Mourlonnière et des Anges, tandis que le fief du Breuil d'Aigonnay, de 400 livres, est au sieur Chalmot. Entre 1804 et 1840 le manoir appartient à la famille Chevaleau de Boiragon. Sur le plan cadastral de 1819 il est indiqué "la Métairie".
Calcaire ; moellon
Tuile creuse
1 étage carré ; comble à surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans
Escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie
Les différents corps de bâtiments sont situés autour d'une cour polygonale dont le logis occupe le côté ouest. Celui-ci se compose d'une partie centrale, à trois travées, un étage carré et un comble à surcroît, prolongée de part et d'autre de corps d'habitation plus bas. Les pleins de travées des façades du corps central sont appareillés. La façade sur cour a conservé une base d'échauguette. Un four et une grange sont accolés au logis, au nord et dans le même prolongement pour le premier, au sud et en retour d'équerre pour la seconde. Trois portes des communs au nord-ouest sont couvertes en plein cintre. Deux canonnières sont toujours en place : l'une à l'entrée nord, dans un mur de la buanderie, l'autre au passage sud-est dans un mur de la grange.
inscrit MH
Propriété privée
1989
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Debelle Jacqueline ; Liège Aurélie ; Pon Charlotte
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07