Abbaye Notre-Dame

Dénomination de l'édifice

Abbaye

Genre du destinataire

De chanoines réguliers de saint Augustin ; de génovéfains

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame

Titre courant

Abbaye Notre-Dame

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Celles-sur-Belle

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Références cadastrales

1818 A 74, 80, 82 à 84, 86, 100 ; 1970 AE 60 à 63, 69

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cloître ; portail ; moulin ; jardin ; vivier

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle ; 2e moitié 15e siècle ; 2e moitié 17e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1669 ; 1682

Commentaires concernant la datation

Porte la date ; daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribué par source ; signature

Description historique

Entre 1032 et 1095, l'abbaye de Lesterps (diocèse de Limoges) fonde à Celles un prieuré de l'ordre de saint Augustin. Dès cette période, le pèlerinage à la Vierge en fait la renommée. En 1148, Celles devient indépendant grâce à l'évêque de Poitiers, Gilbert. L'abbaye subit la guerre de Cent ans (texte de 1429). Le roi Louis XI fait de nombreuses donations : l'abbatiale sera reconstruite et les bâtiments remaniés entre 1470 et 1477. De 1494 à 1514, Mathurin Joubert de la Bastide est le dernier abbé régulier de Celles. Des abbés commendataires vont se succéder jusqu'à la Révolution. Les troupes protestantes pillent l'abbaye en 1568. Une visite de 1624 signale les bâtiments en ruine. En 1651, l'abbaye est rattachée à la congrégation des génovéfains. Jusqu'en 1661 existaient dans l'abbaye trois autres chapelles (disparues) et l'église paroissiale Saint-Hilaire (vestiges). Avec le prieur Nicolas de Saint-Gobert (1661-1673) débute la reconstruction. Des marchés sont passés avec l'architecte François le Duc, dit Toscane, qui travaille aux piliers et aux voûtes de l'abbatiale de 1665 à 1676 (inscriptions et date 1669 dans le transept) , puis au logis du prieur (dit logis Saint-Gobert) en 1668, enfin aux bâtiments conventuels de 1679 à 1682 (inscription et date sur la façade est). L'ambitieux projet ne sera pas entièrement réalisé. L'abbaye est déclarée bien national en 1789. Un inventaire est effectué en 1790 et les religieux partent en 1791. L'abbaye sert de prison en 1794. La bibliothèque de 3700 volumes, est déposée à Niort. Bâtiment conventuel, jardins et moulin sont achetés en 1798 par André Boudault Champloy de Niort. Un incendie en 1805 détruit les bâtiments médiévaux. Les toitures du couvent sont détruites en 1808. L'abbatiale est classée Monument Historique en 1846. Le portail roman sera restauré en 1885 par l'architecte Loué et l'abbatiale en 1893 par l'architecte Déverin. Le bâtiment conventuel connaît divers propriétaires jusqu'à son acquisition par la commune en 1971. En 1977 l'ensemble est classé Monument Historique. Des campagnes de restauration vont se succéder à partir de 1978 sous la direction des architectes des monuments historiques Bonnard puis Jeanneau, Les jardins sont réaménagés.

Commentaire descriptif de l'édifice

L'abbaye occupait à l'origine presque tout l'îlot sud-est du village, bordé à l'est par la rivière la Belle. L'église se situe au nord-ouest et sa façade donne sur la place des Epoux-Laurant. A l'extrémité de la chapelle du transept sud se trouvent les vestiges de l'ancienne église paroissiale Saint-Hilaire. Le bâtiment conventuel, bâti perpendiculairement à l'église, est rattaché à son chevet par une courte aile (emplacement de l'église Notre-Dame primitive). Sur son élévation ouest est accolée une aile de cloître. Le logis Saint-Gobert, au nord de cet ensemble, est construit en retrait de la rue des Halles ; sur le mur nord de son jardin se trouvent les vestiges d'un cloître gothique. L'accès à l'abbaye, sur la même rue, se fait par un portail d'entrée flanqué de deux grands pavillons de plan carré. Les jardins occupent l'espace entre les bâtiments et la rivière.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Date et niveau de protection de l'édifice

1977/11/09 : classé MH ; 1997/07/07 : inscrit MH

Référence aux objets conservés

IM79003367 ; IM79003379 ; IM79003386 ; IM79003402 ; IM79003411 ; IM79003420 ; IM79003365 ; IM79003385 ; IM79003397 ; IM79003423 ; IM79003409 ; IM79003414 ; IM79003374 ; IM79003376 ; IM79003383 ; IM79003394 ; IM79003422 ; IM79003372 ; IM79003396 ; IM79003403 ; IM79003417 ; IM79003416 ; IM79003378 ; IM79003384 ; IM79003393 ; IM79003398 ; IM79003415 ; IM79003366 ; IM79003408 ; IM79003369 ; IM79003377 ; IM79003390 ; IM79003413 ; IM79003478 ; IM79003389 ; IM79003399 ; IM79003404 ; IM79003406 ; IM79003375 ; IM79003382 ; IM79003412 ; IM79003418 ; IM79003421 ; IM79003371 ; IM79003387 ; IM79003391 ; IM79003395 ; IM79003410 ; IM79003368 ; IM79003370 ; IM79003405 ; IM79003380 ; IM79003392 ; IM79003373 ; IM79003381 ; IM79003407 ; IM79003419 ; IM79003388

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique,propriété de la commune,propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Comte Yannick ; Debelle Jacqueline ; Liège Aurélie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07