Église paroissiale Saint-Hilaire

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Hilaire

Titre courant

Église paroissiale Saint-Hilaire

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Celles-sur-Belle

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Références cadastrales

1818 A 100 ; 1970 AE 69

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle (?)

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Les dates de construction de l'église ne sont pas connues mais elle ne semble pas antérieure au 12e siècle. L'abbé de Celles est également curé de la paroisse. Un texte de 1769 signale l'église en bon état et fournie de tous les ornements nécessaires. Elle est vendue comme bien national en 1798, à Jean Dury, notaire public à Celles, pour 55 000 francs. Le procès-verbal de la vente porte la mention la cy-devant église paroissiale de Celles, avec une cave au-dessous de même étendue. La commune de Celles a racheté les bâtiments conventuels de l'abbaye en 1971 et l'église Saint-Hilaire fait désormais partie de l'ensemble. Les vestiges sont classés Monument Historique en 1989 et ont été nettoyés de la végétation dont ils étaient envahis.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille

Typologie de plan

Plan allongé

Typologie du couvrement

Voûte en berceau ; voûte d'ogives

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice présente actuellement deux niveaux : le plus bas est voûté en berceau, le niveau supérieur est à deux travées voûtées en ogives quadripartites qui reposent, aux angles de la salle, sur des colonnettes à chapiteaux à crochets. Du troisième niveau subsistent des arrachement de voûtes d'ogives. Le chevet plat, à corniche à cinq modillons, est orné de deux arcatures en plein cintre soulignées d'un bandeau à hauteur des chapiteaux. Deux étroites baies, couvertes en plein cintre, sont percées sous le bandeau ; intérieurement, ces baies sont largement ébrasées avec un appui à degrés. Sous les deux baies, au centre du mur, est aménagée une niche couverte d'un arc trilobé surmonté d'un arc brisé. Le niveau du sol actuel est surélevé par rapport à celui d'origine.