Scierie
Texier, puis Mathé
Scierie Texier puis Mathé, actuellement entrepôt et maisons
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Arçais ; 32 route de Saint-Hilaire
Deux-Sèvres
Frontenay-Rohan-Rohan
Bourg
Saint-Hilaire (route de) 30, 31 et 32
1829 C 1168, 1170 ; 1829 D 505, 507, 513 ; 2022 ZC 204 à 210
En village
Atelier de fabrication ; hangar industriel ; transformateur ; logement de contremaître
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Aucune construction ne figure à cet endroit sur le plan cadastral de 1829. Une première scierie est créée là en 1917, selon le cadastre, sur le côté est de la route, par Ferdinand Lavaud, marchand de bois demeurant à Breuil-Barret, en Vendée, puis à Niort. Cette première scierie est agrandie en 1924 puis reprise en 1929 par Eugène Texier (1867-1940), époux de Louise Baraton (demeurant 2 rue de la Garenne). Au recensement de 1936, il est qualifié de "fabricant de caisses", c'est-à-dire de caissettes en bois pour l'expédition, et travaille avec son fils Louis Texier (1894-1971), époux de Hélène Joly. Dès 1932, l'entreprise compte plus de 50 employés. En 1938, selon le cadastre, Eugène Texier étend la scierie vers le sud, au plus près de la gare qui lui assure un débouché pour sa production. Après un incendie en 1939 qui laisse le site en friche à l'est de la route, l'entreprise transfert ses activités à l'ouest. Le logement de concierge encore visible de nos jours ainsi que les hangars en bois encore observés en 2001 mais démolis par la suite, remontent probablement à cette époque ou bien aux années 1950. Eugène Texier meurt cette même année 1940, alors que la scierie a déjà été reprise par son fils Louis et son petit-fils Paul. L'entreprise est placée sous la raison sociale Société Louis Texier et fils en 1954. De nouveaux hangars et ateliers en métal sont édifiés en 1956, selon le cadastre. L'affaire est reprise dans les années 1960 par la société Mathé, qui s'installe finalement dans la commune voisine du Vanneau. Les bâtiments servent alors d'entrepôts, avant d'être désaffectés.
Calcaire ; moellon ; enduit ; métal ; pan de métal
Tuile mécanique ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
En rez-de-chaussée
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans pignon couvert
Énergie électrique ; achetée
Le site de l'ancienne scierie se déploie sur le côté ouest de la route de Saint-Hilaire. Au sud, un logement de concierge est perpendiculaire à la voie. En simple rez-de-chaussée, il est couvert d'un toit en tuile mécanique. Des cordons en brique courent le long de la façade à la hauteur des allèges et des linteaux des ouvertures. D'autres briques, posées de champ, forment un décor au-dessus des linteaux. Ce décor s'inscrit dans le niveau supérieur de l'élévation, traité en parement de ciment imitant les moellons équarris. Une étoile à cinq branches s'y ajoute sur le mur pignon est.Derrière ce logement, vers l'ouest, prenaient place (en 2001, démolis avant 2022) des hangars en bois avec toit en tuile mécanique. Ils étaient prolongés vers le sud par un atelier en brique, en pan de métal et toit en ciment amiante ou en tôle ondulée. Au nord, une grande cour est délimitée par deux ailes de bureaux et d'ateliers au sud, avec les vestiges d'une cheminée en brique, et par de vastes ateliers et entrepôts à l'ouest. Un transformateur électrique se trouve aussi dans cette première cour, auprès de la rue.
Établissement industriel désaffecté
édifice non protégé MH
Propriété privée
2001
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Centre vendéen de recherches historiques
2001 ; 2022
Moisdon-Pouvreau Pascale ; Suire Yannis
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07