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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineScierie Texier puis Mathé, actuellement entrepôt et maisons
Scierie Texier puis Mathé, actuellement entrepôt et maisons

Référence de la notice
IA79001169
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 juin 2004
Date de dernière modification de la notice
18 septembre 2023
Rédacteur de la notice
Moisdon-Pouvreau Pascale ; Suire Yannis
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Centre vendéen de recherches historiques
Désignation de l'édifice
Titre courant
Scierie Texier puis Mathé, actuellement entrepôt et maisons
Appellation d'usage
Texier, puis Mathé
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
scierie
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Arçais ; 32 route de Saint-Hilaire ; Bourg
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Deux-Sèvres
Canton
Frontenay-Rohan-Rohan
Lieu-dit
Bourg
Adresse de l'édifice
Saint-Hilaire (route de) 30, 31 et 32
Références cadastrales
1829 C 1168, 1170 ; 1829 D 505, 507, 513 ; 2022 ZC 204 à 210
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Partie constituante non étudiée
atelier de fabrication ; hangar industriel ; transformateur ; logement de contremaître
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Description historique
Aucune construction ne figure à cet endroit sur le plan cadastral de 1829. Une première scierie est créée là en 1917, selon le cadastre, sur le côté est de la route, par Ferdinand Lavaud, marchand de bois demeurant à Breuil-Barret, en Vendée, puis à Niort. Cette première scierie est agrandie en 1924 puis reprise en 1929 par Eugène Texier (1867-1940), époux de Louise Baraton (demeurant 2 rue de la Garenne). Au recensement de 1936, il est qualifié de "fabricant de caisses", c'est-à-dire de caissettes en bois pour l'expédition, et travaille avec son fils Louis Texier (1894-1971), époux de Hélène Joly. Dès 1932, l'entreprise compte plus de 50 employés. En 1938, selon le cadastre, Eugène Texier étend la scierie vers le sud, au plus près de la gare qui lui assure un débouché pour sa production. Après un incendie en 1939 qui laisse le site en friche à l'est de la route, l'entreprise transfert ses activités à l'ouest. Le logement de concierge encore visible de nos jours ainsi que les hangars en bois encore observés en 2001 mais démolis par la suite, remontent probablement à cette époque ou bien aux années 1950. Eugène Texier meurt cette même année 1940, alors que la scierie a déjà été reprise par son fils Louis et son petit-fils Paul. L'entreprise est placée sous la raison sociale Société Louis Texier et fils en 1954. De nouveaux hangars et ateliers en métal sont édifiés en 1956, selon le cadastre. L'affaire est reprise dans les années 1960 par la société Mathé, qui s'installe finalement dans la commune voisine du Vanneau. Les bâtiments servent alors d'entrepôts, avant d'être désaffectés.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moellon ; enduit ; métal ; pan de métal
Matériaux de la couverture
tuile mécanique ; tôle ondulée ; ciment amiante en couverture
Description de l'élévation intérieure
en rez-de-chaussée
Typologie du couvrement
charpente métallique apparente
Typologie de la couverture
toit à longs pans pignon couvert
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie électrique ; achetée
Commentaire descriptif de l'édifice
Le site de l'ancienne scierie se déploie sur le côté ouest de la route de Saint-Hilaire. Au sud, un logement de concierge est perpendiculaire à la voie. En simple rez-de-chaussée, il est couvert d'un toit en tuile mécanique. Des cordons en brique courent le long de la façade à la hauteur des allèges et des linteaux des ouvertures. D'autres briques, posées de champ, forment un décor au-dessus des linteaux. Ce décor s'inscrit dans le niveau supérieur de l'élévation, traité en parement de ciment imitant les moellons équarris. Une étoile à cinq branches s'y ajoute sur le mur pignon est.Derrière ce logement, vers l'ouest, prenaient place (en 2001, démolis avant 2022) des hangars en bois avec toit en tuile mécanique. Ils étaient prolongés vers le sud par un atelier en brique, en pan de métal et toit en ciment amiante ou en tôle ondulée. Au nord, une grande cour est délimitée par deux ailes de bureaux et d'ateliers au sud, avec les vestiges d'une cheminée en brique, et par de vastes ateliers et entrepôts à l'ouest. Un transformateur électrique se trouve aussi dans cette première cour, auprès de la rue.
État de conservation
établissement industriel désaffecté
Date de l'enquête ou du récolement
2001
Statut juridique, intérêt, protection et label
Date et niveau de protection de l'édifice
édifice non protégé MH
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2001 ; 2022
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Centre vendéen de recherches historiques
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire
Liens externes éventuels

Référence de la notice
IA79001169
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 juin 2004
Date de dernière modification de la notice
18 septembre 2023
Rédacteur de la notice
Moisdon-Pouvreau Pascale ; Suire Yannis
Mentions légales
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Centre vendéen de recherches historiques
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