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Plateforme ouverte du patrimoine

Mine de charbon du marquis de Nettancourt, puis de la Société civiles des Houillères de Saint-Laurs, puis de la Société des Charbonnages du Centre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Mine

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Mine de charbon

Appellation d'usage

Mine du marquis de Nettancourt, puis de la Société civiles des Houillères de Saint-Laurs, puis Société des Charbonnages des Deux-Sèvres

Titre courant

Mine de charbon du marquis de Nettancourt, puis de la Société civiles des Houillères de Saint-Laurs, puis de la Société des Charbonnages du Centre

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Saint-Laurs

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur les communes : Coulonges-sur-l'Autize, Saint-Jean-de-Thouars, Lhommaizé (86)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deux-Sèvres

Canton

Coulonges-sur-l'Autize

Partie constituante non étudiée

Puits d'aérage

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Description historique

Après un premier forage en 1838 à la Grande-Fontaine révélant la présence de houille sur la commune de Saint-Laurs dans le prolongement d'un bassin houiller s'étendant jusqu'à Vouvant en Vendée, le marquis de Nettancourt-Vaubecourt obtient une concession par ordonnance royale du 28 août 1840. Jusque vers 1850, le manque de bonnes voies de communication freine le développement de l'affaire et conduit à créer des fours à chaux pour utiliser sur place une partie de la production. Un premier four est construit pour le marquis de Nettancourt à la Richardière à Coulonges-sur-l'Autize en 1841. Deux autres établissements seront créés dans cette même commune, à Sezais vers 1850 et à Pilorges en 1864. Dès 1857, 11 fours à chaux dépendent de la mine du marquis de Nettancourt. En 1855, trois puits de mine fonctionnent, ceux de Saint-Laurent, Sainte-Marie et Sainte-Clotilde. Des briquettes de charbon sont fabriquées dès 1843. En 1861, le marquis se retire de l'affaire et ses deux gendres, Messieurs de Charpin et de La Farre, avec deux associés, messieurs Pelletrat de Bordes et de Belâbre, forment la Société civile des Houillères de Saint-Laurs. La houille exploitée sert en premier lieu à faire fonctionner les machines à vapeur servant à l'extraction et à chauffer les fours à chaux de la Société, l'excédent est vendu dans les Deux-Sèvres et les départements limitrophes. Un quatrième puits, celui de Sainte-Claire, est foré en 1862. L'ouverture de la ligne de chemin de fer Niort-Angers en décembre 1868 offre un second souffle à la Société en trouvant de nouveaux débouchés au charbon et à la chaux. Des usines de chaux sont créées par la Société à Saint-Jean-de-Thouars en 1883 et à Lhommaizé dans la Vienne en 1888. La ligne de tramways à vapeur Saint-Laurs-Parthenay, ouverte en 1901, accroît encore le trafic entre le bassin houiller et la Gâtine. Les mineurs de Saint-Laurs se syndiquent suite à la grève de leurs collègues des mines voisines de Faymoreau (Vendée) en 1895 ; la première grève à Saint-Laurs a lieu en février 1896 pour le défense de l'emploi et des revendications salariales. En 1910, la Société fusionne avec la Compagnie concessionnaire du puits de Port-Arthur, situé dans le prolongement oriental du gisement, pour former la Société des Charbonnages des Deux-Sèvres, absorbée plus tard par la Société des Charbonnages du Centre ; en 1916, cette dernière cède la concession de Saint-Laurs à la Société anonyme de Faymoreau, filiale des Usines métallurgiques de la Basse-Loire. La production est d'environ 50 t de charbon par jour. Le dernier puits de Saint-Laurs, celui de Saint-Laurent, ferme en 1916 et les mineurs vont travailler à Faymoreau. En 1943, la Société anonyme de Faymoreau fait creuser des puits peu profonds sur les anciens lieux de production de Saint-Laurs pour une exploitation de surface. En 1958, après la fermeture du dernier puits de Faymoreau, le puits Bernard situé à la limite de la commune du Busseau, la Société se tourne vers la production de chaux en réaménageant l'usine d'agglomérés qui jouxte ce puits et en exploitant les fours de Benet (Vendée) et de Lhommaizé (Vienne). En 1855, 200 employés travaillent dans les mines. En 1873, le personnel se compose de 185 hommes et 19 enfants et, en 1891, de 4 contremaîtres, 93 ouvriers et 21 enfants.

Description

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM79002823

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Moisdon-Pouvreau Pascale

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07