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Plateforme ouverte du patrimoine

Puits d'extraction Saint-Laurent

Désignation

Dénomination de l'édifice

Puits d'extraction

Appellation d'usage

Saint-Laurent

Titre courant

Puits d'extraction Saint-Laurent

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Saint-Laurs

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Deux-Sèvres

Canton

Coulonges-sur-l'Autize

Lieu-dit

Saint-Laurent

Références cadastrales

2003 OA1 165 à 176

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Logement de contremaître ; logement d'ouvriers ; écurie

Nom de l'édifice

Mine de charbon du marquis de Nettancourt, puis de la Société civiles des Houillères de Saint-Laurs, puis de la Société des Charbonnages du Centre

Références de l'édifice de conservation

IA79002440

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1839

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Le puits d'extraction Saint-Laurent est ainsi dénommé en l'honneur du saint patron de la paroisse de Saint-Laurs. En 1839, il est le troisième puits foré, les deux précédents étant rapidement abandonnés. Foncé jusqu'à une profondeur de 68 m, des galeries permettent de reconnaître des couches de houille importantes. Il est mis en service dès 1840. En juillet 1842 est installée une machine à vapeur d'une puissance de 8 ch en remplacement du manège actionné par deux chevaux. Cette machine est remplacée dès 1844 par une autre de 10 ch construite dans les ateliers Chasseron et Legrand, à Niort. Autour du puits sont édifiés une chaufferie et sa cheminée, une salle des machines, un magasin, une poudrerie, une forge, un bureau et un atelier. Dans les années 1850 est bâti, non loin du puits, un grand bâtiment, appelé localement le Château des Mines, abritant les bureaux de la direction, la maison du directeur, celle des administrateurs, celle du comptable et du palefrenier, ainsi que des écuries et des remises. En 1889, le puits est profond de 220 m et atteindra à la fin de son exploitation, en 1916, 425 m. En 1943, un puits de 40 m est foncé non loin du précédent pour l'extraction de charbon de surface ; il reste en activité jusqu'en 1948. Deux plans inclinés vont également être aménagés dans le secteur pour exploiter des veines de surface. Le grand terril constitué au cours des 76 ans d'exploitation a servi à combler les galeries du puits Bernard appartenant à la Société anonyme de Faymoreau en Vendée, et une scierie est venue s'installer sur le site. Seul le logis de Saint-Laurent subsiste, partagé entre plusieurs propriétaires.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie animale ; énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Site industriel desservi par embranchement ferroviaire. Le puits d'extraction a été recouvert d'une dalle de béton, ses galeries noyées et tous les bâtiments annexes démolis. Le carreau est actuellement partiellement occupé par une scierie. Un peu à l'écart, le logis est formé de plusieurs corps de bâtiment, en moellon enduit et à toit en tuile mécanique, construits dans le prolongement les uns des autres. L'élévation postérieure, longée par la route, est dénuée d'ouvertures. L'élévation antérieure est orientée au sud-est. La majorité des ouvertures possède un encadrement en brique en plein-cintre. A l'extrémité nord, le bâtiment de la Direction est doté d'un étage carré et d'un comble à surcroît ; son entrée se trouve sur le mur pignon. Le corps de bâtiment adjacent, le logement du contremaître, possède un étage carré. Le corps de bâtiment contigu abritait vraisemblablement des logements d'ouvriers sur trois niveaux ; il possède en effet un étage carré et un comble à surcroît largement éclairé par de grandes baies ouvertes dans de petits pignons. Une corniche à trois rangs de brique courent en haut de son élévation. Un escalier en vis logé dans une tourelle en saillie sur l'élévation postérieure distribue les étages de ce bâtiment. A côté, l'écurie possède également un étage servant de fenil. Un corps de bâtiment forme un ressaut sur l'élévation antérieure du logis ; il abritait une écurie et un logement. Dans le prolongement, mais en retrait, un bâtiment à un étage carré et comble à surcroît, abritait deux logements d'ouvriers. La buanderie à côté, en rez-de-chaussée, est en ruine.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; vestiges

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Moisdon-Pouvreau Pascale

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07