Puits d'extraction
Sainte-Claire
Puits d'extraction Sainte-Claire
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Saint-Laurs
Deux-Sèvres
Coulonges-sur-l'Autize
Sainte-Claire
2003 OA1 11, 1084, 1446
Isolé
Logement d'ouvriers ; salle des machines
Mine de charbon du marquis de Nettancourt, puis de la Société civiles des Houillères de Saint-Laurs, puis de la Société des Charbonnages du Centre
IA79002440
3e quart 19e siècle
1861
Daté par source ; daté par travaux historiques
Le puits Sainte-Claire, ainsi dénommé en l'honneur de la belle-fille du marquis de Nettancourt, est le sixième foncé sur la commune. Il est ouvert en juin 1861. Exploité jusqu'en 1903, il atteint une profondeur de 265 m et est relié au puits Sainte-Clotilde dont il servira de puits de service pour pomper l'eau des galeries après la fin de son exploitation. En bâtiments annexes existaient un ou deux logements, un bureau d'expédition, un bâtiment abritant un moteur à vapeur, une cheminée, une forge bâtie en 1899 et un hangar à charbon construit en 1906. Il semble qu'une première usine d'agglomérés de houille y ait été exploitée jusqu'en 1900, année de la construction de l'usine du puits Sainte-Clotilde. Dans les années 1950, l'installation d'un plan incliné permet l'exploitation d'une veine de surface. De nos jours subsistent des quais de chargement, les ruines du bâtiment de la machine d'extraction et les logements transformés en maison.
Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
Tuile creuse
En rez-de-chaussée
Charpente en bois apparente
Appentis
Énergie thermique ; produite sur place
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire. Le carreau conserve ici d'importants vestiges de l'activité minière. Le puits d'extraction est couvert d'une dalle en béton et ses galeries sont remplies d'eau, mais les quais de chargement du charbon dans des wagons sont encore visibles. Le bâtiment de la machine d'extraction, dont ne subsistent plus que les murs, est bâti sur un socle en moellon d'environ 2, 50 de haut. L'élévation antérieure admet en son centre une large arcade encadrée de portes piétonnes en plein-cintre. Jusqu'à la hauteur de l'imposte de l'arcade, le mur est en pierre de taille, tandis qu'au-dessus il est en moellon laissé apparent. Ce bâtiment était vraisemblablement couvert en tuile creuse. Adossés à ce dernier, les logements d'ouvriers étaient à l'origine en rez-de-chaussée et couvert d'un toit en appentis.
Établissement industriel désaffecté ; vestiges ; menacé
Propriété privée
2003
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2003
Moisdon-Pouvreau Pascale
Sous-dossier
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07