Maison
André, Monmour, Pierrot, Les Canards
Maison dite André, puis Monmour, puis Pierrot, actuellement Les Canards
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ault ; 15 route de la Falaise ; allée Marie
Côte picarde
Ault
Bois-de-Cise
Falaise (route de la) 15 ; Marie (allée)
1983 AM 341, 130 ; 1983 AM 341, 130
En écart
Jardin
1er quart 20e siècle
Daté par travaux historiques
Attribution par source
Ogez, Jules Charles (commanditaire)
Maison de villégiature dite André, désignée sous l'appellation Monmour dans les matrices cadastrales, puis Pierrot, actuellement dénommée Les Canards, construite entre 1900 et 1903 (imposition du cadastre en 1903) par Théophile Bourgeois (signature des plans publiés) , architecte à Poissy (Yvelines) , pour Jules Charles Ogez (source : matrices cadastrales) , négociant à Paris. Une extension latérale a été édifiée entre cette villa et la voisine (actuelle villa Les Cormorans). Les plans de la villa sont publiés en 1903 dans le recueil d'architecture de Théophile Bourgeois 'Villas modernes', catalogue de constructions disponibles pour les divers maîtres de l'ouvrage ayant acquis un terrain dans le lotissement. Le commanditaire a aussi fait construire les deux villas voisines (Les Cormorans et Les Garamantes). Un balcon couvert en bois a été supprimé devant la baie gauche du premier étage de la façade sur mer, et l'ensemble des épis de faîtage décoratifs et des gardes-corps anciens, en bois, a disparu.
Brique ; faux pan de bois ; enduit d'imitation
Ardoise
Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation à travées
Toit en pavillon ; toit brisé en pavillon
Habitation établie en milieu de parcelle, entre la rue et un chemin piétonnier. Edifice de plan carré et de deux travées en façade construit en brique et couvert en ardoises. Le mur, en briques apparentes, est enrichi par la présence d'un faux pan de bois stylisé au faîte des murs, et d'un soubassement en faux appareil. La toiture, en pavillon, est animée de plusieurs décrochements au niveau des lucarnes, tandis que les façades le sont par des ajouts de balcons couverts, de fausse cheminée (élévation latérale). La toiture est symboliquement soutenue par des aisseliers en bois représentant des canards stylisés. La façade sur rue est agrémentée d'un porche d'entrée comprenant les toilettes à l'étage, contribuant à dilater les volumes. La distribution intérieure a subi quelques modifications. Les pièces du soubassement, anciennement remise à automobile, cave et citerne, ont toutes été réaménagées. Au premier étage, les deux chambres côté mer n'en font plus qu'une après destruction de la cloison centrale. Un parquet à l'anglaise formé de longues lames est conservé dans l'ensemble des pièces à vivre. Les baies conservent les vantaux à petits carreaux incurvés d'origine. La rampe d'appui de l'escalier, en sapin, est ornée de motifs. La pièce de réception, nommée 'hall'par le maître d'oeuvre, est agrémentée d'une cheminée en bois avec panneau en cuivre. Les poutres apparentes sont ornées d'un animal stylisé (non déterminé) , semblable à celui présent à l'extérieur de la villa voisine dite Garamantès.
Menuiserie
Canard
Les aisseliers décoratifs en menuiserie sont des stylisations de canards.
Propriété privée
2002
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
2003
Justome Elisabeth
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens