Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineLe lotissement communal 7
Le lotissement communal 7


Référence de la notice
IA80001306
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 juin 2008
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Justome Elisabeth
Mentions légales
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
Désignation de l'édifice
Titre courant
Le lotissement communal 7
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
lotissement
Qualité des personnes pour qui l'édifice a été construit ou transformé
communal
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Mers-les-Bains ; balnéaire (quartier) ; lotissement communal 7
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Côte picarde
Canton
Ault
Lieu-dit
balnéaire (quartier) ; lotissement communal 7
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1894
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
La création de ce lotissement a été rendue possible à la suite du déplacement des limites administratives de la commune, en 1891, vers le sud. Le plan est dressé par l'architecte Edouard Boeuf le 8 février 1894, pour la municipalité de Mers-les-Bains. Le cahier des charges est approuvé par la préfecture de la Somme le 30 juillet 1894. Les lots sont vendus à la bougie à partir d'août 1894 (source : AD Somme, 99 O 2591). Un second plan est dressé le 18 juillet 1895 par l'architecte Edouard Boeuf, avec diminution de la taille des parcelles sur l'avenue du Maréchal-Foch, et augmentation de l'assiette du terrain domanial : la délibération du conseil municipal du 20 juillet 1895 explique que le trottoir d'une largeur de 4 mètres a été réduit à 2 mètres et que la limite de propriété entre la commune et l'Etat ayant été définie, les lots jusqu'alors réservés pouvaient être vendus. En 1912, une adjudication des lots non vendus est organisée, sans résultat : les lots 8, 10 et 10 situés le long de la rue Amiral-Courbet, les lots 27, 34, 35, 37 de la rue Boucher-de-Perthes et les lots 41, 42, 43, 53 et 54 de l'avenue du Maréchal-Foch n'ayant trouvé aucun acquéreur, la municipalité décide de baisser leur mise à prix en 1913, le prix au mètre carré baissant de 50 à 40 francs le mètre carré.
Description de l'édifice
Commentaire descriptif de l'édifice
Le lotissement comprend 4 îlots (numérotés arbitrairement 19, 20, 21, 22) à l'origine divisés en 57 lots. Il est situé entre la route nationale 15bis menant de Mers au Tréport et le front de mer. Les rues de l'Amiral-Courbet, Boucher-de-Perthes et Faidherbe, percées entre ces deux voies et perpendiculairement au front de mer, définissent les contours des îlots. De ce fait, il fait la continuité avec le lotissement 6, vers le sud. Les lots dessinés sont plus profonds (de 13 à 25 mètres) que larges (de 7 à 10 mètres). Ces lots, dont la taille varie de 120 à 150 mètres carrés, coûtent à la fin du 19e siècle en moyenne de 50 à 65 francs le mètre carré. Les acquéreurs des lots et maîtres d'ouvrage sont majoritairement d'origine francilienne, mais l'on trouve aussi des personnes venues de Rouen, Beauvais, Reims. Les réunions de lots sont très rares (Hélène et Paulette, les Algues). Le plus souvent, la maison construite est composée de deux logements accolés. En angle de rue, il n'est pas rare de voir trois logements accolés. L'ensemble des constructions est élevé à la fin du 19e siècle, et au cours de la première décennie du 20e siècle. Mais les lots mentionnés comme non vendus en 1912-1913 sont encore visibles actuellement, le plus souvent bâties tardivement. Les maisons de l'avenue du Maréchal-Foch, de petites dimensions et en fond de parcelle, provoquent une rupture dans l'alignement de la rue [fig. 9]. Par ailleurs, cette avenue présente plusieurs constructions tardives à l'aplomb de la voie, ayant le même effet de rupture [fig. 8, 10]. Trois lots résiduels de la rue Boucher-de-Perthes ont été construits en 2003 [fig. 12]. Des garages ont été construits le long de l'Amiral-Courbet [fig. 7]. Nous ne notons la présence d'aucun hôtel de voyageurs, le lotissement étant essentiellement composé de maisons de villégiature.
Date de l'enquête ou du récolement
2002
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2003
Mentions légales
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel£21 mail Albert-Ier 80000 Amiens
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA80001306
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
28 juin 2008
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Justome Elisabeth
Mentions légales
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
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