Château
Château de Ribeaucourt
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ribeaucourt ; Château (rue du)
Grand Amiénois
Domart-en-Ponthieu
Château (rue du)
1835 B1 144 à 148, 197 à 206 ; 1835 B2 433 à 479 ; 1984 B 239 à 248, 262, 281
En village
Jardin d'agrément ; jardin potager ; cour ; mur de clôture ; portail
1er quart 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
1678
Daté par source
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Le Fournier de Wargemont Antoine (commanditaire) ; Le Fournier de Wargemont François (commanditaire) ; Le Fournier de Wargemont François-Louis (commanditaire) ; Deberny Jean-Charles de (commanditaire) ; Berny Gérard de (commanditaire)
Calcaire ; pierre de taille ; brique ; brique avec pierre en remplissage
Tuile plate ; ardoise
Plan régulier en H
1 étage carré ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans croupe ; toit conique ; toit brisé en pavillon
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, cage ouverte, en charpente
Groupe d'arbres ; palissade de verdure ; clairière ornementale ; parterre de gazon ; pelouse
Le château, son parc et ses dépendances sont limités à l'ouest par la place publique et la rue du Château, au nord par l'esplanade bordant le portail et l'avenue plantée qui la prolonge à l'est, à l'est par la R.D. 165 et des propriétés privées, et au sud par la rue Gamart et diverses propriétés privées. La rue du Château, fermée par un portail sur la place publique, mène à l'entrée du château proprement dite. La vaste cour à extrémité semi-circulaire est délimitée par un fossé à l'ouest et au nord, et fermée par un portail avec grille en fer forgé flanquée de hérissons. La contrescarpe se prolonge en hauteur pour former un mur de clôture à hauteur d'appui. Une allée bordée de deux parterres de gazon et rythmée de six chasse-roues de pierre mène au logis. Trois alignements d'arbres parallèles, en bordure du parterre de gazon ouest, contribuent établir la symétrie de cet espace.La cour du château est précédée d'une esplanade semi-circulaire d'où rayonnent les quatre avenues subsistantes de l'ancienne demi-étoile à cinq branches.La basse-cour, autour de laquelle sont construits la plupart des bâtiments abritant communs et dépendances, est située à l'est de la cour dont elle est séparée par une palissade d'arbres. Le jardin potager est aménagé au-delà de la basse-cour. Le vaste jardin d'agrément se déploie sur la façade arrière du château. La grande pelouse bordée de massifs d'arbres forme une percée où un groupe de daim constitue une perspective animée.Le logis est construit en fond de cour sur un plan régulier en H et élevé sur deux niveaux en brique avec éléments de pierre (bandeaux, encadrements de baies et chaînes d'angle harpés). Le corps de logis principal compte sept travées, et chacune des deux ailes en retour deux travées. Chacun des trois corps de logis est couvert d'un haut toit à longs pans et croupes avec lucarnes. Le rez-de-chaussée semble avoir conservé l'essentiel de sa distribution du 18e siècle, et les pièces, leurs proportions. La salle à manger, transformée en office, a été transférée dans l'ancienne grande chambre contiguë, dont l'alcôve en niche a été remontée dans l'autre grande chambre symétrique de l'aile sud-ouest. Un bureau éclairé sur la cour, et accessible depuis la cage d'escalier, remplace les anciennes pièces de commodité de cet appartement (petite chambre, garde-robes). Plusieurs pièces semblent avoir conservé tout ou partie de leur lambris ancien, et l'escalier principal a conservé sa rampe en fer forgé. Un corps de logis presque symétrique au bâtiment des cuisines prolonge le logis à l'ouest. Comportant cinq travées, il est également construit en brique avec éléments en pierre (bandeaux, encadrements de baies et chaînes d'angles harpées). Le mur-pignon comporte deux travées.
Ferronnerie
ArmoiriesLes écus de tôle peinte sur le couronnement du portail représentaient probablement à l'origine les armoiries d'alliance de Louis François Le Fournier de Wargemont (d'argent à trois roses de gueules posées 2 et 1) et d'Elisabeth Taboureau d'Orval (écartelé, en 1 et 4 d'azur au chevron d'or accompagné de trois tambours de même, au chef d'argent, chargé d'un lion courant de sable ; en 2 et 3 d'azur au chevron, accompagné en chef de trois étoiles mal ordonnées, et en pointe d'un croissant, le tout d'or, qui est du Buisson). Ce decor a été maladroitement restauré au 20e siècle.
inscrit MH partiellement
Façades et toitures du pavillon d´entrée, du château (à l´exception de l´aile du 19e siècle), des deux bâtiments de la ferme, du pigeonnier, de l´orangerie ; les grilles d´entrée ; le pédiluve ; le parc et son mur d´enceinte (cad. B 239, 240, 243 à 245, 281) : inscrit par arrêté du 5 décembre 1984.
Site inscrit
À signaler
Colombier
Caractéristique des châteaux de brique et pierre du 17e siècle, le sobre logis forme un ensemble complet avec sa cour, sa basse-cour et son vaste parc, et s'intègre harmonieusement dans son environnement naturel et bâti avec les longues perspectives tracées à partir de la cour et du parc. L'ensemble formé par le parc du château, la ferme et ses annexes et les quatre perspectives (et implicitement celle bordant la ferme et le parc), a été inscrit le 30 mars 1982 sur la liste des sites pittoresques du département de la Somme.Le château de Ribeaucourt a appartenu au célèbre collectionneur d'art et bibliophile amiénois Gérard de Berny.
Propriété privée
2011
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2011
Fournis Frédéric
Dossier avec sous-dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens