Église paroissiale
Notre-Dame-du-Bourg
Église paroissiale Notre-Dame-du-Bourg
Occitanie ; 81 ; Rabastens ; Notre-Dame-du-Bourg (place)
Tarn
Rabastens
Notre-Dame-du-Bourg (place)
2009 OF 997
En ville
4e quart 13e siècle ; 4e quart 15e siècle ; 2e quart 15e siècle
3e quart 19e siècle
Vers le milieu du 12e siècle, la fondation d'un prieuré dépendant de l'abbaye bénédictine de Moissac semble avérée. Le choix de Rabastens s'explique sans doute par la richesse de la plaine du Tarn et par la position stratégique de la cité où la route de Toulouse à Lyon franchit le Tarn depuis l'époque romaine. L'édifice roman du 12e siècle est mis à mal au cours de la croisade contre les Albigeois. L'église est reconstruite dans le second tiers du 13e siècle. Au début du 14e siècle, le prieur Bernard de Latour, recteur de l'Université de Toulouse décide d'abattre le grand mur qui fermait la nef à l'est, derrière le maître autel et de faire bâtir le vaste choeur. Ce dernier reçoit sa clé de voûte le 29 juin 1318. Entre 1374 et la fin du 15e siècle, on construit une à une les chapelles qui s'ouvrent entre les contreforts de la nef. Au cours des guerres de religion, l'église est transformée en corps de garde. Sa toiture est détruite, son mobilier, ses statues et son orfèrevrerie sont pillés. Une importante campagne de restauration suit le rétablissement du culte catholique. Elle se poursuit jusqu'au 18e siècle. Rattachée par bulle pontificale (1583) aux collège des Jésuites de Toulouse, l'église de Rabastens devient alors une collégiale. A la Révolution Française, l'église est à nouveau pillée. Rendue au culte quelques années plus tard, elle est restaurée sous la direction de César Daly à partir de 1856. A cette occasion sont découvertes les peintures murales qui avaient disparu à la fin du 16e siècle sous divers badigeons.
Brique
Tuile creuse mécanique
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau brisé
De l'édifice roman du 12e siècle il ne reste que les huits chapiteaux du portail. L'église est conçue comme une vaste nef unique et rectangulaire entièrement en brique et voûtée d'ogives. Longue de 29 mètres et large de 12,15 mètre. Fermée à l'est par un chevet plat à cinq pans, elle compte quatre travées séparées par de larges arcs doubleaux sur dosseret brisés et de profil rectangulaire. Les doubleaux retombent sur des colonnes jumelles en pierre, engagées dans un dosseret et coupées à six mètres de hauteur à la fin du 15e siècle pour placer des bancs ou des stalles le long des murs entre les chapelles. De longues fenêtres en plein-cintre à ébrasement double sont percées au centre des murs de chaque travée. Une rose flamboyante éclaire le mur occidental de la nef.
Peinture ; sculpture
1899/08/31 : classé MH
IM81000431 ; IM81000432 ; IM81000433 ; IM81000434
À signaler
Propriété de la commune
2009
(c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Chabbert Roland
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47