Maison dite Maison du Grand fauconnier, actuellement Musée Brayer (ancien Hôtel de Ville)

Dénomination de l'édifice

Maison

Appellation d'usage

Maison du Grand fauconnier

Destination actuelle de l'édifice

Hôtel de Ville ; Musée Brayer

Titre courant

Maison dite Maison du Grand fauconnier, actuellement Musée Brayer (ancien Hôtel de Ville)

Localisation

Occitanie ; Tarn (81) ; Cordes-sur-Ciel ; Grand-rue Raymond VII, 35, 37, 39, 41

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tarn

Canton

Cordes-sur-Ciel

Adresse de l'édifice

Grand-rue Raymond VII, 35, 37, 39, 41

Références cadastrales

1986 AI 61, 62

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; boutique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 13e siècle ; 15e siècle

Description historique

La façade peut être datée du 3e quart du 13e siècle : elle est en effet un peu postérieure à celle de la maison voisine (maison Prunet), datée par dendrochronologie du tout début de la décennie 1270. La tour d'escalier du 15e siècle témoigne sans doute d'une importante campagne de travaux survenue à cette époque. Le corps principal sur rue a été restauré dans la deuxième moitié du 19e siècle.

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; pierre de taille ; calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Le corps de logis sur rue, de plan rectangulaire, dissimule deux cours intérieures délimitées par deux corps de bâtiment en retour d'équerre reliés par une tour d'escalier polygonale. Un passage couvert permettait d'accéder à la cour depuis la rue principale. La cour desservait ensuite les étages d'habitation au moyen d'escaliers droits et de galeries en bois. Le corps de logis sur la rue comprenait plusieurs boutiques au rez-de-chaussée, séparée par des murs de refend. Les étages étaient également subdivisés en deux pièces, comme en témoignent une rupture visible dans les décors peints du mur nord ainsi que la présence de plusieurs portes d'accès au sud (cf. C. Lazzaro, 1998, p. 139). Séparées par des cloisons en bois et desservies par la galerie extérieure, ces pièces correspondaient probablement à des logements différents (unités locatives ?). Dans son état intial, l'édifice s'adossait à l'enceinte du premier noyau castral. Un corps de bâtiment rectangulaire a été construit de l'autre côté de l'enceinte, contre la façade postérieure d'origine, englobant le tracé de l'enceinte à l'intérieur de la structure d'ensemble étendue vers le sud (vestiges du mur d'enceinte visibles au deuxième étage de soubassement et au rez-de-chaussée du corps postérieur). Ce bâtiment postérieur ouvre sur un jardin en terrasse situé à l'arrière de l'ensemble, en bordure d'une rue secondaire. D'après l'analyse morphologique du parcellaire, le fonds actuel semble résulter du regroupement de deux anciennes parcelles rectangulaires issues du premier lotissement du noyau castral. Les vestiges conservés indiquent que ce remembrement a été opéré dans la deuxième moitié du 13e siècle. La deuxième cour intérieure aménagée à l'ouest de l'édifice pourrait correspondre à l'emprise d'une ancienne rue menant à la place centrale : en témoignent sa forme étroite et allongée ainsi que l'alignement parfait de sa limite est avec la façades des bâtiments à couverts qui bordent la place. Il pourrait ainsi s'agir d'une ancienne rue d'accès au "castrum" s'intégrant parfaitement dans le tracé régulier du lotissement. Celle-ci aurait alors été déplacée vers l'ouest avant le troisième tiers du 13e siècle. Dimensions du panneau peint conservé au deuxième étage : 6,50 m x 1,63 m.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture

Indexation iconographique normalisée

Ornement géométrique ; cheval ; homme ; armoiries

Description de l'iconographie

Amoiries non identifiées : dans la frise de cavaliers, les caparaçons des chevaux sont armoriés ; pour l'un d'eux : losangé d'argent et de gueules, les losanges de gueules chargés d'une fleur de lis d'argent.

Date et niveau de protection de l'édifice

1875 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Façade : classement par liste de 1875. La notice Mérimée des Monuments historiques est illustrée par erreur avec une photographie de la Maison du Grand Veneur.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Copyright de la notice

(c) Inventaire général Région Occitanie

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Scellès Maurice ; Cassan Elodie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47