Église paroissiale
Église paroissiale de Saint-Sauveur
Occitanie ; Tarn (81) ; Mazamet ; Philippe Olombel (place) 11
Tarn
Philippe Olombel (place) 11
2015 AB 221
En ville
2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
1742 ; 1761
Daté par source
Attribution par source
Les travaux de l’église Saint-Sauveur débutent en 1742. Pierre Grimaut a obtenu l’adjudication en 1741. Ce dernier trouve la mort en 1751, lors de la construction, son père reprend les travaux qui ont du retard et sont défectueux, ce qui occasionne des réparations fréquentes et des dépenses importantes. En 1756, l’église est couverte et a coûté 52 141 livres, 5 sols, 5 deniers. On poursuit les travaux et en 1760, le coût s’élève à 75 000 livres. Elle est ouverte au culte l’année suivante. Au 19e siècle, elle fait l’objet d’une campagne de rénovation. Cette campagne intervient en parallèle à la construction du Temple Neuf. En 1925 et en 1930, de nouveaux travaux de rénovation sont engagés par Puget, et en 1973 par Costa de Lodève. C’est à ce moment-là que l’orgue est rénové et fait l’objet d’une inauguration en mars 1973. La dernière campagne de rénovation date de 2009 où la mairie fait changer l’horloge du fronton et fait installer un gigantesque cadran en façade. La mairie en profite aussi pour faire restaurer à nouveau le grand orgue.
Pierre
Tuile
Plan allongé
3 vaisseaux
Élévation ordonnancée ; élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans
Cette église de plan basilical a une façade principale à deux niveaux orientée au nord. De chaque côté de l’entrée, deux pilastres colossaux soutiennent un fronton triangulaire surmonté d’une croix en pierre. L’édifice s’ouvre par une porte à deux vantaux avec un encadrement en plein-cintre orné d’une clef d’arc à volutes et décor figuré. Entre le fronton et le portail, un oculus qui est muré éclairait la nef. Cet oculus accueille un Christ en croix. Des oculi éclairent les ailes latérales de la façade. Au-devant deux statues en bronze qui représentent saint Pierre et saint Paul réalisées par le fondeur Val d’Osne. Sur le côté ouest de l’édifice s’élève une tour octogonale à deux niveaux couverte d’une coupole. L’église est flanquée par des contreforts pris entre des maisons. L’édifice compte quatre travées ornées de peintures.
Sculpture ; peinture
Pilastre : ordre colossal ; Christ en croix ; volute ; mascaron
Le portail en arc de plein-cintre est agrémenté par une clé d’arc sur laquelle se dessine un mascaron à feuillage et des volutes. Les quatre pilastres colossaux de la façade encadrent l'entrée. Un oculus muré surmonte l'entrée et éclairait la nef. Dans cet oculus on trouve un Christ en croix.
Propriété de la commune
2016
(c) Inventaire général Région Occitanie
2016
Farrando Lionel
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47