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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Jean-de-Montferrier

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jean-de-Montferrier

Titre courant

Église paroissiale Saint-Jean-de-Montferrier

Localisation

Localisation

Occitanie ; 81 ; Ambres

Canton

Les Portes du Tarn

Lieu-dit

Montferrier

Références cadastrales

1825 A 611 ; 2015 A 771

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle (?) ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1875

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L’église Saint-Jean, située dans le hameau de Montferrier, est attestée dès 1630 d’après les registres paroissiaux (A.D. Tarn : 1 E 11/9) cependant, elle est remaniée au 19e siècle. De plus, le choeur conserve un retable qui semble dater du 18e siècle. Un projet d’agrandissement en 1806 non réalisé permet d’observer l’état de l’église avant les remaniements de la seconde moitié du 19e siècle : elle se présentait sur un plan en croix latine avec un porche et une sacristie au sud (A.D. Tarn : 2 O 11/1). La nef est exhaussée d’environ deux mètres en 1870 par le maçon Caussé cependant ces travaux aurait provoqué des désordres de stabilité quelques années plus tard (A.D. Tarn : 2 O 11/1). En effet, la porte de la nef, située sur l’élévation sud est affaissée et menace de s’effondrer. Par sécurité, la porte est murée durant l’hiver 1888-1889, la nef est alors accessible par le portail de l’élévation occidentale. Les traces de ce portail, aujourd’hui muré, sont encore visibles. Dans un rapport d’état de l’église en 1889, l’entrepreneur Ailloy indique que le clocher est élevé en 1875 et qu’une reconstruction du mur sud de la nef sur une longueur de 9 mètres (du clocher à la chapelle) est nécessaire pour réparer l’église (A.D. Tarn : 2 O 11/1). Une nouvelle chapelle attenante à la chapelle sud est créée et réduit la taille du porche. Le plan d’origine en croix latine est ensuite transformé en plan allongé composé d’une nef à trois vaisseaux. En effet, les deux chapelles sud sont devenues communicantes et constituent aujourd’hui un collatéral. Les archives indiquent que l’entrepreneur Jean Pouillès, dirigé par l’architecte Lavergne, est chargé des réparations d’une chapelle en 1902 (A.D. Tarn : 2 O 11/1). Il est possible que ces travaux soient une partie de la transformation des chapelles latérales en collatéral. Le second collatéral, dans le prolongement de la chapelle nord, est créé probablement à la même période mais aucune source ne permet de l’attester. Enfin, une cloche est refondue en 1910 en remplacement de l’ancienne tombée et brisée (A.D. Tarn : 2 O 11/1).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique creuse ; calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan en croix latine ; plan allongé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à deux pans

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église se présente sur un plan allongé composé d’une nef à trois vaisseaux et d’un chevet-plat. Le vaisseau central de la nef est accompagné de deux collatéraux de faible hauteur ou bas-côtés. Le mur ouest de la nef est surmonté par un clocher-mur à pignon triangulaire ajouré par trois baies campanaires. Le mur conserve les traces d’un ancien portail, aujourd’hui murée. La hauteur réduite du portail indique un remblaiement de la zone. Un porche et une sacristie sont placés à chaque extrémité du bas-côté sud. Excepté le clocher-mur, l’intégralité de l’édifice était recouverte d’enduit en mauvais état permettant d’observer les maçonneries. L’édifice est élevé en partie en moellon de calcaire et de brique et en partie en brique. Les parties construites essentiellement en briques indiquent un remaniement ou une reconstruction postérieure. La nef est divisée en trois travées rythmées par des contreforts et est voûtée en ogives. Les bas-côtés sont ouverts par de grandes arcades en plein cintre et sont terminés par des autels orientés. Le vaisseau nord est composé de trois travées contre deux pour le vaisseau sud. Des baies différentes (un oculus et une baie en plein cintre) et la rupture des enduits entre les deux travées sud indique une construction du bas-côté en deux temps. Le chevet-plat accueille un choeur polygonal à cinq pans. Il est composé de deux travées également voûtées en ogives et conserve un maître-autel constitué d’un retable en bois polychrome, d’un tabernacle et d’une Vierge à l’Enfant. Enfin, le bénitier présent dans la nef serait une poterie du 18e siècle provenant de Giroussens (Roques, p. 244-245).

Commentaires d'usage régional

Clocher-mur

État de conservation (normalisé)

Remanié

Protection et label

Typologie de la zone de protection

Site classé

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Affectataire de l'édifice

Affecté au clergé

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2016

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cadot Fabien

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47