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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de négociant dit de Saint-Sardos puis hôtel de Caumont-Laforce ou hôtel de Laforce ou hôtel de Lafreté ou hôtel Lacaze

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Genre du destinataire

De négociant

Appellation d'usage

De Saint-Sardos ; de Caumont-Laforce ; de Laforce

Destination actuelle de l'édifice

Bureau d'entreprise

Titre courant

Hôtel de négociant dit de Saint-Sardos puis hôtel de Caumont-Laforce ou hôtel de Laforce ou hôtel de Lafreté ou hôtel Lacaze

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 74 faubourg du Moustier ; 11 allées de Mortarieu ; 13 allées de Mortarieu ; 13 Bis allées de Mortarieu

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban périphérie

Lieu-dit

Moustier (faubourg du)

Adresse de l'édifice

Moustier (faubourg du) 74 ; Mortarieu (allées de) 11 ; Mortarieu (allées de) 13 ; Mortarieu (allées de) 13 Bis

Références cadastrales

1827 V 566, 565, 567 ; 2009 BP 41, 43, 44, 45, 119

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; cour ; portail ; escalier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; milieu 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1704

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribué par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Rigail de Lastours François (personnage célèbre)

Description historique

D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit à la demande de monsieur Pierre de Saint-Sardos en 1704, négociant en bois. Il est construit par l'architecte communal Totin (ou Cotin selon les sources) qui devra suivre le plan que la ville veut lui donner. En effet, cet hôtel est élevé dans un but d'embellissement de la ville. Les Consuls souhaitent embellir la promenade des Carmes. En 1746, la maison mesure 180 cannes et un jardin et patus de 6 coups. En 1765, l'édifice est vendu à Louis de Lafreté, administrateur des postes et messageries. En 1767, l'hôtel possède divers appartements, caves, cour, écurie, grange, jardin et d'autres édifices qui font face à la promenade des Cordeliers. A partir de 1832, l'hôtel est divisé par la famille Nompar de Caumont et vendu en partie à Paul Thomas de Viçose (partie gauche de l'édifice avec jardin) et de l'autre à Jean-Dominique Rigail de Lastours (partie droite comprenant la grande cour et faisant angle sur le faubourg du Moustier). A cette occasion, les portes donnant sur la cour, la cuisine et un petit escalier sont murées. Le grand escalier à double révolution est démoli. Un corps de bâtiment a été rajouté au cours du 19e siècle sur le flanc gauche de l'edifice et a permis de créer une seconde entrée, indépendante de l'entrée initiale. La fontaine, visible dans la grande cour, est également construite au 19e siècle pour diviser les deux propriétés. Les façades sur cour conservent des ouvertures antérieures au 18e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; bossage ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan régulier en U

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 3 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; terrasse ; toit à longs pans brisés

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier droit

Commentaire descriptif de l'édifice

L'hôtel occupe une large parcelle à l'angle du faubourg du Moustier et des allées de Mortarieu (ancienne promenade des Cordeliers). A l'origine le jardin s'étendait jusqu'à l'enclos des Cordeliers (actuel Institut Saint-Ursule). Le corps de logis principal donne sur les allées de Mortarieu. Les trois niveaux de l'élévation sont percés de neuf ouvertures. Le centre de la composition est marquée, en rez-de-chaussée, par une porte cochère rectangulaire en avant-corps couronnée d'un entablement et d'une large corniche. Dans le même alignement, une grande fenêtre en plein-cintre marque la composition centrale. Le deuxième étage est aussi marqué en son centre par une grande fenêtre. Chaque extrémité de la façade de l'hôtel est couronnée d'un fronton triangulaire orné de denticules. Les fenêtres du premier étage des pavillons sont également cintrées. La façade donnant sur le faubourg du Moustier présente quatre travées de fenêtres. Un fronton couronne les deux premières travées de gauche. Une seconde entrée dans un avant-corps aux angles concaves est ornée d'un décor de pilastres ioniques. L'entrée est réhaussée d'un tympan de style Louis XV. Au premier étage, juste au dessus de la porte, un balcon au garde-corps du même style surmonte l'ensemble. Les niveaux de l'hôtel sont délimités par des cordons moulurés. La façade est couronnée d'une corniche à rangs de denticules . A l'intérieur s'étend une vaste cour rectangulaire. Dans l'aile droite subsiste un bel escalier du 18e siècle. Sur la gauche se trouve une ancienne fontaine composée d'une niche en plein-cintre encadrée par deux pilastres corinthiens jumelés. Pour accéder à l'aile gauche de l'hôtel, il faut entrer par un bâtiment à terrasses (n°11) qui résulte de la division en deux propriétés. A l'intérieur se trouvent une seconde cour et un escalier du 19e siècle.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie ; décor stuqué ; sculpture (étudié dans la base Palissy) ; vitrail

Indexation iconographique normalisée

Acanthe ; ordre ionique ; ordre corinthien ; pilastre ; scène mythologique ; mufle : lion ; agrafe ; figure mythologique ; monogramme

Description de l'iconographie

Au centre de la fontaine est placée une vasque en pierre et au-dessus une tête de lion en terre cuite par laquelle devait d'écouler l'eau. Un élément décoratif devait se trouver juste au-dessus de la vasque mais a disparu (ou s'agit-il de l'ancien emplacement de la tête du lion qui a été placée plus haut). Au-dessus des pilastres corinthiens, deux panneaux représentent des muses, l'une jouant de l'aulos, l'autre de la lyre. On remarque la présence d'anciens décors de pilastres ioniques dans le passage. Au premier étage, dans l'espace situé à l'angle droit de l'hôtel, se trouve un salon orné d'un décor antiquisant en carton-pierre du 19e siècle. Les modèles proviennent de la manufacture d'ornements en série de Joseph Beunat. Côté rue du Moustier se trouve un balcon en fer forgé de style Louis XIV. Monogramme de la famille Lacoste-Rigail sur le virtrail du tympan de la porte ouvrant côté faubourg du Moustier. Ce dernier est inséré dans un cartouche encadré de deux griffons et surmonté d'un caducée.

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM82100500

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé

Intérêt de l'édifice

À signaler ; maison natale

Observations concernant la protection de l'édifice

L'hôtel de Laforce etait l'un des plus grands hôtels de Montauban. Un de ceux qui a pu recevoir son plein développement : cours, jardins, corps de bâtiment. Lieu de naissance de l'explorateur François Rigail de Lastours.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune ; propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Ouvert en partie

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Vue générale du salon d'angle de l'hôtel de Laforce et son décor en carton-pierre.
Vue générale du salon d'angle de l'hôtel de Laforce et son décor en carton-pierre.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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Balustrade de clôture de la cour, côté Viçose.
Balustrade de clôture de la cour, côté Viçose.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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Petit portail situé dans la petite cour à gauche (côté Viçose).
Petit portail situé dans la petite cour à gauche (côté Viçose).
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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